Contre l'amendement favorisant l'exclusion des enfants handicapés

visiteur

/ #266 Aucune ambigüité

2013-03-20 16:18

Pour ceux qui en douteraient, les explications fournies par M. Ménard le 19/03/2013 sur Vivre FM lèvent toute ambiguïté sur les objectifs de cet amendement : http://www.vivrefm.com/infos/lire/1135.

Ses explications ne font que confirmer l’hypocrisie et le cynisme des auteurs de cet amendement, les mensonges sur lesquels il se fonde, sa violence, l’injure, l’offense et le mépris pour les parents.

L’amateurisme qui a prévalu pour le produire est absolument lamentable.

Les auteurs sont incapables de produire la moindre donnée fiable pour justifier la nécessité et la priorité de cette mesure scélérate par rapport à celles que les parents réclament depuis des années (une vraie formation au handicap pour tous les enseignants, un vrai statut pour les EVS/AVS, de vrais engagements de l’Education Nationale pour mettre œuvre les méthodes et moyens enfin reconnus comme les seuls recommandés par la HAS et l’ANESM en matière d'autisme, etc.).

Il est remarquable que ce groupe d’élus de la majorité ait soumis cet amendement maintenant, alors que le Groupe de Travail gouvernemental sur la professionnalisation des accompagnants fait une course de lenteur depuis des mois, et que le nouveau Plan Autisme n’est toujours pas sorti ; le gouvernement s’était pourtant engagé à le rendre public pour Janvier 2013.

Il ne faut pas tromper.
Cet amendement s’inscrit dans une très longue série d’agissements qui ne visent qu’à user, décourager les parents pour leur imposer les recettes classiques françaises.

Celles qui valent à la France d’être mis au ban de la communauté internationale (cf. la 4° condamnation toute récente de la France par l’Europe concernant à la scolarisation des enfants avec autisme).

Non, contrairement à ce que le président de la principale association gestionnaire de notre département nous avait déclaré alors que notre enfant autiste avait tout juste 3 ans, son destin n’est pas tout tracé.

Non, nos enfants n’ont pas vocation à être le carburant de cette industrie que sont les « institutions spécialisées françaises ».