DEFENDONS LES DROITS DES PATIENTS AUX SOINS DE SECTEUR

thesabile

/ #38 Défendons les droits des handicapés à l'éducation vs "soins"

2014-02-05 12:03

http://www.huffingtonpost.fr/franck-ramus/matraitance-enfant-autiste_b_4723179.html?utm_hp_ref=fb&ir=France&src=sp&comm_ref=false#sb=4428702b=facebook

"Si pendant longtemps tout fut permis et les professionnels furent livrés à eux-mêmes parce qu'aucun référentiel n'existait, ils ne peuvent plus aujourd'hui ignorer les recommandations de bonnes pratiques de la Haute Autorité de Santé, ni les préconisations du 3ème plan Autisme. On aurait pu croire que les professionnels seraient ravis d'être enfin guidés et épaulés dans leur pratique par un corpus de connaissances à jour et les résultats d'essais cliniques sur différents types de prise en charge. Que nenni ! Les deux dernières années ont vu une indécente litanie de lettres (à la ministre, au président de la République), d'articles, de pétitions (et même un recours en Conseil d'Etat !) d'à peu près toutes les associations et syndicats de la psychiatrie (1) contestant à la fois les recommandations de la HAS et le 3ème plan Autisme. Fédération Française de Psychiatrie, Association Lacanienne Internationale, Ecole de la Cause Freudienne, Collectif des 39, et bien d'autres (2), tous unis pour dénigrer les méthodes comportementales efficaces comme étant du "dressage", pour revendiquer sans vergogne de continuer à travailler comme ils l'ont toujours fait, sans rien changer, surtout sans aucun compte à rendre, et pour nier à l'Etat tout droit de se mêler de leurs pratiques ! Ou comment ériger l'irresponsabilité en vertu cardinale. Devant une telle résistance passive des acteurs de terrain, il est donc d'autant plus urgent que tous les instances de l'Etat prennent leurs responsabilités : le ministère de la Santé, les universités, les ARS, les Caisses primaires d'assurance maladie, les MDPH, l'Education Nationale, tous doivent jouer pleinement leur rôle pour faciliter l'adoption des bonnes pratiques partout sur le territoire et donner aux enfants en situation de handicap les meilleures chances d'apprendre, de devenir autonome et de participer à la vie en société."

Il semblerait que ces fermetures en cascades ne soient que la conséquence logique de ces résistantces  professionnelles à tous changements, et notamment les personnels médicaux et paramédicaux qui ont cru pouvoir bafouer impunément leur code de déontologie qui leur impose de tenir compte des avancées de la science dans leurs diagnostics, traitements et informations données aux patients.
Ces levées de boucliers pour conserver leurs postes et leur pouvoir sont pathétiques.