Pour l'adoption du Registre public des délinquants sexuels à risque du Québec

J'imagine que peu comprendrons mes motifs menant à ma décision de ne pas signer cette pétition, et je sais que les conséquences à court et long terme d'une agression sexuelle sur un individu ne peuvent être entièrement réparer. Je suis jeune et une simple étudiante en criminologie, mais je crois avec ferveur que l'adoption d'un tel registre n'aurait pas les effets envisagés par plusieurs. De nombreuses études ont démontrées que le registre n'a aucun impact sur la récidive (déjà ceux-ci sont bas à la base) et sur la dissuasion (n'empêche pas la commission de l'acte). Par crainte d'un manque de sécurité, nous disposons déjà de la loi C-55 (délinquants à contrôler et délinquants dangereux) et de la section 810.1 et 810.2 du code criminel. Je vous invite à les regarder, nous les retrouvons sur internet.  

Les études démontrent de plus en plus que ce qui empêche la récidive d'un agresseur sexuel est la thérapie, et la possibilité d'une réinsertion sociale adéquate et un registre public brimerait cette réinsertion. Je suis désolé mais l'agresseur d'enfant n'est pas nécessairement dans le quartier plutôt dans l'entourage des familles (fait démontré). 

ceci me rend mal à l'aise néanmoins, je poursuis ma quête pour arriver à aider le plus de victimes possibles sans tomber dans le populisme pénal