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/ #600 L'EXCISION pratiquée par les musulmans

2016-01-26 04:02

SANTÉ -

L'excision (E), ou plus correctement appelée "MUTILATIONS GÉNITALES FÉMININES"  est une procédure chirurgicale rudimentaire de pratique ancestrale qui consiste en l'ablation partielle ou totale des organes génitaux externes féminins. Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), on estime qu'il y a, de nos jours et à l'échelle mondiale, plus de 130 millions de filles et de femmes qui ont subi L'E/MGF, et que chaque année plus de 3 millions de filles supplémentaires subiraient ce genre de pratique. Les conséquences délétères, d'ordres physiques, psychologiques et sexuels, de l'E/MGF chez ces femmes sont nombreuses et bien documentées.

Cette procédure était auparavant généralement connue par le terme de "circoncision féminine". Mais lorsqu'elle a connu des échos dépassant les communautés qui la pratiquaient traditionnellement mais discrètement, la terminologie de "mutilation génitale féminine" a été adoptée; c'est une appellation plus réelle qui reflète concrètement non seulement L'HORREUR de la procédure elle-même mais aussi l'importance de ses conséquences inhumaines et de ses effets délétères sur la santé physique, sexuelle et psychique des filles et des femmes. En 1991, et suivant la recommandation de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l'expression "Excision/Mutilation Génitale Féminine" (E/MGF) a été adoptée. Suivant les endroits, l'excision est pratiquée sur des nourrissons de quelques jours, sur des fillettes âgées de 7 à 10 ans, et sur des adolescentes ainsi que sur des femmes adultes au moment de leur mariage.

 Il semblerait que l'excision des femmes Égyptiennes remonte à plus de cinq milles ans avant Jésus-Christ, et qu'elle aurait été pratiquée à l'époque des pharaons; d'ailleurs on a pu retrouver des momies égyptiennes excisées. C'est peut-être pour cela que l'infibulation (type III) porterait aussi le nom d'"excision pharaonique" qui est très pratiquée en Égypte, au nord du Soudan et en Afrique de l'Est. Plus tard, mais avant l'apparition l'Islam, les pays de la corne d'Afrique justifiaient les fondements mythiques d'usage de la procédure en rapportant que l'on pratiquait l'excision pharaonique sur les femmes pour les protéger contre les viols au moment des razzias Arabes.

Quelques prévalences géographiques mondiales: Selon l'OMS, le nombre de filles et de femmes, ayant subi une forme d'E/MGF, est estimé à plus de 130 millions à travers le monde, dont environ 120 millions d'entre elles vivent dans une trentaine de pays d'Afrique et du moyen Orient.  L'excision est aussi pratiquée, dans une moindre mesure, dans certains pays d'Asie (Malaisie, Indonésie, Inde, Pakistan) et du Moyen-Orient (Irak, Oman, Yémen). 

Pour élargir cette prévalence à travers le monde occidental, les "Centers for Disease Control and Prevention (CDCP)" estiment qu'il y aurait au moins 200.000 fillettes qui risquent d'être forcées à subir une forme d'E/MGF aux Etats-Unis d'Amérique; ce chiffre est probablement une sous-estimation de la réalité car ce phénomène, qui est un tabou mais qui est interdit depuis 1997 aux USA, est pratiqué secrètement par crainte de persécutions, et pas facilement dénoncé par les fillettes par peur de leurs familles. En outre, l'excision concerne environ 53.000 et 170.000 femmes, respectivement en France et en Angleterre.

Les complications psychologiques telles que des angoisses, des dépressions voire même des tentatives de suicides.

En conclusion: Bien que des organisations internationales sérieuses, telles que l'OMS, l'UNICEF ou les CDCP Américains, ont répertorié de nombreuses conséquences sanitaires néfastes chez les filles et les femmes ayant subi ces formes d'excision, il est très surprenant de constater que la plupart des procédures de l'E/MGF sont pratiquées, de nos jours, par du personnel de la santé, notamment des infirmières et des sages femmes. Ce qui est encore plus surprenant c'est qu'en Egypte, par exemple, non seulement plus de 70% de ces interventions sont pratiquées par des médecins féminins mais qu'en plus elles se passent, pour la plupart du temps, chez les parents des victimes, quelquefois sans anesthésiques. Enfin, une simple question s'impose: comment peut-on expliquer que des femmes médecins, ayant reçu une éducation élevée en santé publique, peuvent justifier ces pratiques et continuent à être impliquées, au 21e siècle, dans ce jeu traditionnel anti-féminin?