PÉTITION BERGER BLANC

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/ #4494 le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec DORT ENCORE ..RÉAGISSEZ.

2011-12-01 06:15


Le mercredi 30 novembre 2011
Actualités Régional
Surpopulation

Abandons en hausse dans les refuges pour animaux
Heloïse Archambault
Le Journal de Montréal

01/07/2011 07h35 

 
© Pierre Paul Poulin / Journal de Montréal


Le scandale sur le Berger blanc n'a pas eu l'effet souhaité dans les refuges de la région de Montréal au cours des derniers mois. Au contraire, plusieurs d'entre eux débordent encore plus qu'à l'habitude en cette période de déménagements.

«On reçoit deux fois plus d'animaux depuis deux mois, alors on a atteint la capacité maximale depuis un bon moment déjà, déplore Alanna Devine, responsable des relations publiques à la SPCA de Montréal. Mais, on n'a pas le choix de continuer d'accepter les animaux des villes qu'on dessert.»

Selon cette dernière, la SPCA reçoit 3 000 animaux abandonnés seulement durant la période du déménagement, qui couvre les mois de mai et juin.

«On compte beaucoup sur nos foyers d'accueil, mais c'est difficile de trouver de nouvelles places. On doit refuser des animaux», explique-t-elle.

À la SPCA de Lanaudière, Lucie Duquette héberge actuellement 70 chiens, alors que la capacité d'accueil est de 45.

«C'est épouvantable, constate-t-elle. Les animaux arrivent depuis deux mois, mais ils ne quittent jamais. C'est l'enfer.»

Printemps décourageant
Cette année, les propriétaires interrogés avouent qu'ils avaient espoir que le scandale autour de la fourrière Le Berger blanc aurait eu un effet bénéfique sur les abandons.

«J'espérais que les gens soient plus conscients et qu'il y ait moins d'abandons, mais ce n'est pas le cas, se décourage Alanna Devine. Même que c'est pire, parce que les gens ne veulent pas aller au Berger blanc. Ça déboule ailleurs.»

«Loin des yeux, loin du coeur, ajoute Lucie Duquette. Je ne sais pas ce qu'on va faire. C'est très stressant.»

Euthanasies à venir
Présidente des Centres d'abandons d'animaux de compagnie du Québec, Johanne Tassé dénonce que beaucoup de ces bêtes doivent être tuées, faute de fa-milles adoptives.

«On n'a pas le choix ; on ne sait plus où les mettre, explique-t-elle. Les abandons se font 12 mois par année ; on ne peut pas absorber autant d'animaux en même temps.»

Propriétaire du Refuge Rosie, dans l'ouest de Montréal, Anne Dubé craint de son côté une hausse des animaux errants.

«Il y a trop de chiens dans les refuges, et souvent, les gens ne veulent pas payer pour l'euthanasie. Alors, ils les laissent aller dans la rue», déplore-t-elle.

Des lacunes
Bien qu'ils saluent le projet de règlement pour améliorer la sécurité des animaux, les centres d'adoption du Québec déplorent que plusieurs problèmes fondamentaux ne fassent toujours pas partie des discussions.

"C'est un pas dans la bonne direction, mais je suis tout de même déçue", émet la présidente des Centres d'adoption d'animaux de compagnie du Québec (CAACQ), Johanne Tassé.

Hier, le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec a annoncé un projet de règlement sur la sécurité et le bien-être des chats et des chiens.

Parmi les mesures annoncées, on note des améliorations en ce qui concerne les cages, les besoins de base des animaux et les méthodes d'euthanasie.

Pourtant, Johanne Tassé déplore que le document n'aborde pas la question de la stérilisation et des budgets.

«La stérilisation, c'est la base de nos problèmes, poursuit-elle. Aussi, on veut mieux surveiller les propriétaires de fourrières et de refuges. Toutefois, on va engager des inspecteurs avec quel argent ?»

Des poursuites ?
De son côté, le président de l'Ordre des médecins vétérinaires du Québec, Joël Bergeron, se dit satisfait du projet de règlement.

Il croit en outre que l'adoption du projet de règlement pourrait conduire à davantage de poursuites.

«Nul ne peut ignorer la loi et, maintenant, les inspecteurs auront un document clair sur lequel se fonder.»

* * *

 >>>>>>>  QUELQUES CHIFFRES SUR L'ABANDON  

  45 % des ménages ont un animal de compagnie 

-Les propriétaires conservent l'animal, en moyenne, deux ans. 

500 000 animaux sont abandonnés, chaque année, au Québec 

  50 % des abandons surviennent dans les déménagements



                             SOURCE : SOURCE : SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE DE DÉFENSE DES ANIMAUX


heloise.archambault@journalmtl.com


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... et toujours pas de lois contre les usines à chiots qui est le robinet de tous ces animaux en quantité industriels, disponibles en vente , non stérélisés , vendus comme des bonbons et jetés aux ordures coups de pied au cul ........... 

il est beau mon Québec ! ......... ?