PETITION DE SOUTIEN au CIRQUE TZIGANE ROMANES

André Paillaugue
Visiteur

/ #1000 Alexandre Romanès poète

2010-09-28 04:11

J'ai eu le grand honneur de chroniquer pour le Centre International de Poésie de Marseille, en tant que critique littéraire, le livre de poésie d'Alexandre Romanès Paroles perdues, paru aux éditions Gallimard. Voici ce qu'il m'a inspiré :

« La poésie me semblait trop haute pour moi, inaccessible, et puis je voulais la vivre, pas l’écrire. » Pourtant, sur son cahier d’écolier, Alexandre Romanès a transcrit des mots pour essayer de dire sa vérité. Et il se trouve que ses mots ont la puissance réflexive et la force de révolte de la poésie la plus authentique. Chacun de ses courts poèmes est une leçon de sagesse, d’insurrection non seulement contre la négation d’une différence, mais contre tout rabaissement de l’humanité et de ce qu’elle a d’irréductible. L’expérience du mépris et de la haine n’est qu’une occasion parmi d’autres de se conforter dans un sentiment de fragilité, mais aussi de liberté inaliénable. L’amour de la vie, qui ne peut se traduire en définitive que comme une souffrance et un sentiment de désespoir, les poèmes d’Alexandre Romanès le mettent à nu et le restituent dans ce qu’il a de plus essentiel : « Comme un ciel lourd et embué / le monde avance et fait ce qu’il peut. / Moi, j’admire (…) le geste impeccable / qui va droit au cœur. »

 

Ce livre m'a laissé un souvenir qui dure encore aujourd'hui et ne s'éteindra pas.