PETITION DE SOUTIEN ET DENONCIATION DES VIOLATIONS REPETEES AUX L

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2012-04-24 20:08

Une dictature peut en cacher une autre plus pire. La nouvelle dictature est en marche, elle s'installe sous la marque Nakba, vitrine politique de l’extrémisme et de l’intégrisme, masquée par le niqab de la "démocratie". On recycle les mêmes, y compris les criminels de droit commun, et on refait un tour. Ce nouveau tour ne doit pas durer au delà de 2012 sinon une dictature théocratique s'installera pendant des générations.

Oui, ils sont pour la dictature, mais leur dictature, celle qui leur permet de rester toujours au pouvoir, sans opposition, ni transition. Leur subconscient parle de plus en plus. Ces commerçants de religion et promoteurs de justice transactionnelle (Nakba et autres branches) ne sont pas des démocrates, n'ont jamais été et ne seront jamais des démocrates sauf pour les circonstances. Ils cherchent le pouvoir pour le pouvoir. Ils utilisent la religion pour accéder au pouvoir, ils utilisent la démocratie pour la combattre par la radicalisation et l'islamisation de la société par la brutalité et la violence. D'ailleurs ce qui se passe aujourd'hui est une preuve flagrante de la nature antidémocratique de Nakba, pour ceux et celles qui doutent encore.

La barbarie, la violence et l’extrémisme prennent toujours le dessus sur la raison et la tolérance, si les raisonnables et les tolérants se laissent faire et cèdent le chemin de la liberté, de la dignité, du dialogue, de la paix... N'oublions pas que par voie démocratique et avec les voix des non démocrates, et le silence de certains démocrates on crée une dictature.

S'il le faut, il faudra siffler la fin de la recréation du gouvernement Nakba qui ne pense qu'a faire indemniser ses ex-prisonniers devenus aujourd'hui avec l'aide d'une milice salafiste, des apprentis dictateurs, sinistres et élus de l'AC. Oui, s'il le faut, une deuxième révolution pour faire partir les extrémistes et leur vitrine politique en Arabie.

Cette Naqba, vitrine politique de l'extrémisme et de l’intégrisme, n'a plus sa place en Tunisie.