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Toulouse sans GHP, c'est comme Albi sans les Requins Marteaux, ça fout les glandes ! Mais que font les pouvoirs publics, c'est pas possible ?! Dans la ville rose, je n'ai jamais vu pareille galerie réinvestie à chaque exposition. On va perdre un espace d'utlité publique (et bien plus encore, si affinités) qui savait faire se côtoyer le génialissime boulot de Dran et le souffle puissant d'Odile Cariteau, deux univers diamétralement opposés mais qui se retrouvaient, bien accueillis et respectés, dans ces murs. Moi, j'dis, chapeau. Où va t-on pouvoir donc admirer les travaux de Fredo Saccaro, de Pierre Vanni, d'Amandine Urruty, d'Elroy, d'Océane Moussé, de GolemFabrik,... désormais ? Une galerie qui a toujours eu le nez fin pour réunir sous son toit des pointures (Dran, Tilt, Jean-Luc Verna, Yann Taillefer, Miss Van, Winshluss,...) comme des artistes émergents (le tueur de l'inclusion Alexandre Nicolas, la formidable expo de Glasnostdead du collectif 100Pression...). Pourquoi cette page devrait-elle se tourner ? Rendez-nous la GHP. Il y a encore plein de choses à faire. De murs à faire vivre. De livres à découvrir. Et des artistes à soutenir. Rendez-nous cet espace de liberté, filez des subventions.