Impossible d'écrire seulement non sans suivi sur ce refus.
Dans n’importe quel projet, il nous faut un raisonnement commun qui s’applique à nous comme aux autres.
Ce n’est pas le caractère commercial de la rue Bernard que l’on doit protéger mais le caractère communautaire de quelque rue que ce soit. L’église Saint-Viateur est sur Laurier mais c’est une église ouverte sur la communauté, du moins c'est ma perception.
Les lieux religieux se doivent pas exclure les autres. Les hassidiques, pour l’instant, ont comme réputation d’exclure les autres. Ils ne parlent pas aux autres. Ils ne saluent personne. C’est un groupe fermé sur lui-même. J'aimerais bien qu'ils me disent que je suis dans l'erreur de les percevoir ainsi.
S’ils s’installent sur la rue Bernard, est-ce pour s’ouvrir enfin aux autres.
Nous devrions en profiter pour discuter de l’intégration des minorités à la majorité et que la raison d’être de toutes les religions devienne l’ouverture aux autres, la générosité et la compassion fondées sur la règle d’or: « Ne pas faire aux autres ce qu’on ne veut pas que les autres nous fassent."
Les hassidiques pourraient commencer à faire un bout de chemin vers nous et nous vers eux. On ne peut accepter qu’ils créent une tranchée sur la rue Bernard, pas plus eux que toutes les autres religions incluant la nôtre.
Stoppons le projet jusqu’à ce que nous puissions nous parler.

#25: SL -  

Vous avez certainement raison sur le principe d’équité et la nécessité de promouvoir une ouverture, une communication significative. Raison aussi qu’un suivi sera incontournable. Malheureusement, dans le cas qui nous occupe, l’ouverture est à sens unique depuis trop longtemps. Le commentaire de madame (#24) est réaliste, et on pourrait y ajouter d’autres exemples d’exclusion, de refus de communiquer, de saluer, de respecter un certain civisme, de respecter la communauté non-confessionnelle, ou d’une autre confession. Tous les intégrismes et les replis religio-identitaires créent des clivages et des exclusions, mais ils sont malheureusement tolérés. J’habite ce secteur depuis plus de trente ans et je suis étonnée, qu’encore aujourd’hui, les proprios de certaines rues soient pressés de vendre sous prétexte qu’ils ne sont pas de cette pratique fondamentaliste, surprise d’avoir essuyé des insultes lorsqu’un j’ai osé relevé un petit tombé de sa bicyclette, j’ai osé lui toucher. Surprise que des lieux de cultes champignonnent sans que les citoyens en soient informés, surprise des écoles illégales qui, en bout de ligne, poursuivent leur enseignement avec des accommodements qui n’ont pas de bon sens. Alors oui, un suivi est indispensable, autant que des règles claires et respectées par tous.