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#6035

2011-10-03 21:43

« L’affaire DSK : un storytelling parfaitAffaire DSK : crise de nerfs chez Atlantico
J’accumule beaucoup de retard, notamment dans l’article promis lundi, qui sera finalement publié dans le prochain numéro de Flash (puis sur Mecanopolis) – quoique déjà bien résumé mardi dans mon intervention au journal de 22h de la chaîne de télévision iranienne francophone Sahar.



« Mentez, mentez, encore et toujours, il en restera bien quelque chose »

Joseph Goebbels

Tristane Banon s’est finalement décidée à porter plainte. Comme je l’écrivais quelque part sur ce blog, pour Banon c’est : « un coup j’y vais un coup j’y vais pas, le principal c’est qu’on parle de moi. » Une occasion à saisir car ce n’est pas avec son « œuvre littéraire » qu’elle risque de faire la première page des magazines. Tristane Banon est donc une jeune femme de son temps (et les temps sont difficiles). Je lis ici et là qu’elle ne supporte pas l’idée qu’on puisse penser qu’elle soit « une menteuse ». Dans ce cas, pourquoi avoir attendu toutes ces années ? Pourquoi ne pas avoir déposé plainte au lendemain de « l’agresssion » ? Dans les jours qui suivaient ses « révélations » dans l’émission d’Ardisson ? Pourquoi aujourd’hui ?

Crise de nerfs chez Atlantico

La plainte de Banon est risible (qu’est-ce qu’elle pourrait bien prouver ?), mais sans doute nécessaire aux yeux l’officine de propagande Atlantico (qui emploie Banon), qui sent le vent tourner, et pas tellement dans la bonne direction.

Dans ce genre de situation, on peut choisir de se mettre au vert avec l’espoir de se faire oublier, ou bien s’enfoncer en faisant un maximum de bruit, histoire de gagner un peu de temps. Tristane Banon, c’est un peu la dernière cartouche d’Atlantico. Une cartouche blonde malheureusement (on a donc pas fini de rire, et d’autres de sortir leurs mouchoirs pour pleurer).

Compte à rebours

Plus sérieusement, Cyrus Vance va devoir sauver sa peau de procureur. Il n’y a pour lui qu’une seule solution : faire toute la lumière (possible) sur cette affaire, et plaider en victime d’une manipulation étrangère. Les médias US et les avocats de DSK l’aideront bien sûr à faire sauter les exécutants français – apprentis manipulateurs qui ne semblent même pas posséder cette qualité au-delà du médiocre. Les commanditaires, eux (on ne les retrouvera jamais, c’est leur job et ils savent le faire), doivent rire aux larmes en se tapant les mains sur les cuisses d’avoir pu dégoter de pareils pigeons. Seule inconnue aujourd’hui : à quelle hauteur le gouvernement français sera-t-il éclaboussé par la faute de quelques imbéciles trop zélés (l’un allant souvent avec l’autre) à qui sans doute rien n’avait été demandé (on ne se méfie jamais assez de son propre camp) ? Un indice tout de même : quand Frédéric Lefebvre (lecteur assidu de Zadig & Voltaire) monte au créneau, c’est un signe qui indique que la partie est mal engagée

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