Je suis française et j'ai découvert par hasard le reportage sur le berger blanc il y a 15 jours. Les horribles images me poursuivent encore. J'ai immédiatement signé la pétition, incitant d'autres personnes autour de moi à le faire également.

Nous avons en France, la chance d'avoir Brigitte Bardot et sa fondation, qui se battent pour la défense des droits des animaux. J'ai eu plaisir à visiter le Québec il y a une dizaine d'année et je suis effarée de constater que dans un pays de même niveau de la France, on puisse ainsi laisser des fourrières comme cet horrible berger blanc, fonctionner en toute légalité. J'ai également découvert des reportages sur les usines à chiots et cela me bouleverse. Mêm si en France, la souffrance animale existe aussi, malheureusement, elle est plutôt le fait de maîtres négligeants, voir cruels, mais il ne s'agit pas comme chez vous, d'organisations agissant en toute légalité. Je souhaite vraiment que vous puissiez faire bouger les choses pour que les animaux (qui eux se moquent bien de leur nationalité) soient traités avec égard dans votre province.

#4386: Sylvie -  

 Oui Sylvie nous sommes encore avec des lois jello datant du siècle dernier.  Et nos élus se pètent les bretelles en louangeant le Québec aux touristes.  S'ils savaient ce qui se passe dans ces fourrières brick-à-brack, ils prendraient leur billet retour tout de suite.  C'est l'horreur signée Québec.  Des animaux pourissent dans les usines à chiots et sont utilisés comme des machines à reproduire.  D'autres périssent au gaz à tous les jours.  D'autres se font martyriser et tuer sadiquement par des tortionnaires qui ne connaissent pas le sens des mots respect, responsabilité, humanité.  L'argent que les animaux leur procurent (avec l'argent des contribuables) sert à les tuer sans aucune pudeur.  Des assassins en puissance nous en avons au Berger Blanc.  Mais le problème est que ces propriétaires s'entêtent à y rester car il n'y a pas de lois adéquates interdisant ce qu'ils leur font subir.  Dans certains pays, ces sadiques seraient en prison et paieraient une amende salée.  Celui que l'on a vu dans le reportage est libre comme l'air.  Couture et De Lasalle se demandent encore ce qu'ils ont fait de mal.  Nos lois ici,  c'est du bonbon, c'est du Jelllo, c'est de la gomme baloune.  Ils ont mains mises sur tout ce qui regarde la surpopulation d'animaux au Québec.  Ils en tuent des milliers et des milliers par année.  Et..... ils osent encore se regarder dans le miroir et se trouver beaux.  Aucune conscience professionnelle.  Les tenants de Berger Blanc ont ouvert un site internet pour essayer de se disculper et ils pensent qu'on va tout oublier le mal qu'ils ont fait à ces pauvres bêtes sans défense.  Un site internet n'est pas une contrition M. Couture.  Misère noire pour une grande majorité des animaux au Québec, autant les animaux domestiques que les  animaux de boucherie.  Pourquoi?   Ils sont considérés comme des objets.  Et le propriétaire de Berger Blanc veut s'emparer de plusieurs autres fourrières alors qu'il est incapable d'en mener une à bon escient.  Pauvres cloches!  Pauvres malades en puissance!  Assassins!

 

Merci Sylvie pour vos bons mots et votre aide à conscientiser vos proches de ce problème honteux pour notre nation soi-disant civilisée.  Nous en avons beaucoup à apprendre, mais la pyramide de vautours est difficile à démanteler parce qu'ils se tiennent tous par la main, je veux dire par l'argent que les tueries d'animaux leur procurent.  Les vétérinaires ne réagissent pas à cette horreur.  Les élus sont indifférents et préfèrent se cacher la tête dans le sable.  Ceux qui devraient agir se sauvent ou mettent le blâme sur l'autre à côté, si blâme il y a, disent-ils.  Réaction très facile pour ceux qui veulent se disculper.  Il faut que cela se passe dans leur cour pour que ce soit crédible.  Anima-Québec n'a rien fait depuis ce reportage immonde.  Nous nous sentons vraiment impuissants devant cette horreur.

S.O.S.  Où est le nord?