PÉTITION BERGER BLANC

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Sylvie

#4497

2011-12-01 12:33

Je viens de vous lire, Steeve, depuis la France et je suis de plus en plus sidérée par les comportements des humains vis à vis des animaux au Québec. Comment l'équivalent de notre SPA peut-il ainsi euthanasier ce chat , alors que :
1. ils ne vous ont pas prévenu, ni même appelé ensuite
2. vous aviez payé pour qu'ils s'en occupent, et surtout
3. LEUR ROLE CONSISTE A PROTEGER LES ANIMAUX. Ce n'est pas une fourrière.

Il me semble que cela serait inconcevable en France. Enfin je l'espère...
Jess a raison: vos 2 problèmes au Québec, ce sont : la non stérilisation des animaux et les horrible usines à chiots.
Et j'en rajoute un 3ème : le fait que beaucoup de Québécois (pas tous heureusement) ne soient pas attachés à leurs animaux familiers. Mais que faire pour changer tout ça ?

Réponses

Misère noire pour nos animaux

#4498 Re:

2011-12-01 13:51:03

#4497: Sylvie -  

 Le plus gros problème est la prolifération des usines à chiots.  Il y a environ 400,000 rejetons de ces chiennes abusées à chaque année.  Imaginez 400,000  

Le deuxième gros problème c'est l'inconscience des propriétaires qui prennent leur animal pour un jouet.  Quand il ne convient plus, on le jette à la rue ou on va le porte au Berger Blanc.

Et là arrivent les vautours de tous les acabits.   Vétérinaires, fourrières à but lucratif, les élus qui voient des $$$$$$$$$ dans chacun des yeux de ces animaux, les tenants d'usines à chiots (en plus d'être la source du problème, ils le multiplient au carré) et tous ceux qui abusent de près ou de loin de tous ces animaux en détresse.

Le gouvernement qui régit tout ça, n'a pas la même perception du problème, parce que justement s'il prenait action pour les usines à chiots, il se prive d'un montant dans toutes ces transactions illicites aux dépends des propriétaires qui eux abandonnent leurs animaux pour nourrir le moulin.  C'est le free-for-all dans tout.  Le geste que l'on pose à chaque fois, a des répercussions dans toute cette pyramide infernale.  Tous les gestes sont étudiés par les élus pour que l'argent continue à entrer et que le moulin tourne et tourne encore. 

Les animaux sont les tristes victimes de tout ce gâchis signé Québec.  Et géré par des québécois.

 

Tant que le gouvernement n'interdira pas les usines à chiots LE PROBLÈME RESTERA OÙ IL EST.

Tant que les propriétaires ne seront pas mieux éduqués en la matière, rien n'avancera pour le mieux.

Tant que les élus et que les vétérinaires profiteront de cette mine d'or, c'est du sur place garanti et une noyade de nos espoirs assurée.