Je suis résidente d'Otterburn Park et demeure tout près du boisé en question. Après qu'on ait laissé une lettre devant ma porte à ce sujet, j'ai eu envie d'écrire quelques mots puisque je trouve que cette lettre ne montre malheureusement pas l'autre côté de la médaille. Le "boisé" en question représente la superficie d'environ 5 résidences unifamiliales et est situé sur la rue des Perdrix. Je suppose que des résidents de cette rue y passent du temps (bien que je n'y aie jamais vu personne) et je comprends les résidents de la rue qui n'ont possiblement pas envie d'avoir de nouveaux voisins. Je me trompe peut-être mais j'ai l'impression que ces boisés ne sont utilisés que par une infime partie de la population d'Otterburn. Alors si le conseil décide de vendre ces terrains qui lui appartiennent pour investir cet argent dans les parcs de TOUTE la ville, et bien, je suis pour. Si cet argent permet d'avoir de nouveaux modules de jeux, bancs, tables de pique-nique dont bénéficieront tous les habitants, je suis tout à fait d'accord avec cette décision.

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Éclaircissement sur l’autre côté de la médaille :

 

Le boisé P-101 appartenant à la municipalité est adjacent à plusieurs autres lots boisé d’envergure dont le terrain du CROB et d’autres terrains vendus à 1 $ par la ville à des résidants en 2003.  C’est l’ensemble boisé formé par tous ces terrains qui ajoute à l’importance de conserver le boisé P-101.  On peut constater la grandeur de l’ensemble boisé sur la photo qui figure en tête du site WEB à l’adresse suivante : www.boiseotterburnpark.ca.  Ce boisé est un atout pour l’ensemble de la population étant le dernier boisé après le boisé des Bosquets.  Sa proximité au centre de la montagne du Mont St-Hilaire en fait un refuge pour la faune qui gravite autour de la montagne.  Si la ville ne protège pas les boisés, qui le fera ?  La conservation de ce boisé va de pair avec la vision stratégique de la ville de 2002 que certains conseillers ont oublié de prendre connaissance. De plus, le Centre de réhabilitation des oiseaux blessés (CROB) ne peut survivre sans ce boisé. Rappelons que le CROB est en opération depuis maintenant 25 ans et il a sauvé plus de 5000 oiseaux depuis 1987.  Il est appuyé par le ministère de la faune du Québec !!!

Je ne connais aucune autre ville qui vend de si beaux atouts pour financer ses parcs.  C’est contraire aux nouvelles pratiques en matière de développement. Ce n’est pas cette vente qui fera une différence dans le l’entretien et l’amélioration des parcs.  En effet, si on veut investir dans les parcs, le conseil n’a qu’à moduler son budget de 10 millions annuellement  en conséquence.  En effet, c’est dans les dépenses en infrastructures qu’il faut faire des choix judicieux et aller chercher toutes les subventions possibles.  Les économies qui peuvent être générés dans une bonne gestion dans ce domaine sont bien plus importantes que le montant ponctuel qui serait fait avec la vente du boisé.  Il y a aussi beaucoup de subventions possibles pour l'aménagements de parcs, soyons créatifs et proactifs !  Certains conseillers d’Otterburn Park devraient s’affairer à trouver des sources constructives de financement plutôt que d'agir de manière destructive.  Le conseil fait fausse route et nivelle vers le bas en voulant vendre des biens aussi précieux pour les générations présentes et futures. 

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 Je suis résidente aussi, sur la rue des Grives.    Je crois qu'avant de poser le geste de détruire ce boisé, il faut prendre le temps de penser à l'air que filtre ce boisé.   Il y a tellement de parc à Otterburn qui pourrait être aménagé comme vous le demandé.   Déjà il y avait une superficie beaucoup plus grande d'arbres dans ce coin d'Otterburn.  Un coin champêtre et paisible.  Il n'en est plus.  Que des maisons et de l'asphalte maintenant.  Les gens choisissent de venir dans ce coin d'Otterburn car leurs yeux voient encore que la nature y existe et réalisent que c'est abordable de s'y installer. 

Peut-être que vous pensez que c'est seulement une minorité qui veut protéger ce boisé !!  C'est peut-être au contraire une minorité qui veut absolument s'approprier et se bâtir dans ce boisé ?  

Pour les nouveaux investissements dont vous parlez,  celui de la Pointe Valaine a coûté déjà assez cher.  La ville pourrait aménager le coin boisé qui existe à cet endroit pour les familles. 

Je suis entièrement d'accord avec le rôle que joue ce boisé pour les espèces animales qui y vivent. Pensez-y sérieusement.

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Sachant que la ville Otterburn Park a une politique inflexible concernant l'abattage d'arbres et donne des tickets pour l'abattage dans les terrains privés, la même politique doit s'appliquer aux projets de la ville. Pas d'abattage POINT FINAL. Ils n'ont qu'à aller construire dans les champs!

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C'est extrêmement dommage de voir que vous considérez seulement le plaisir des habitants à proximité du bois. Moi même je vis très près et je vois le bois de ma fenêtre, je n'y vais pas, mais j'encourage tout de même la conservation de ce boisée pour la conscience environnementale, et humanitaire, parce que nos petits-enfants seront affectés par nos actions. C'est l'occasion de nous battre contre la déforestation, ce n'est pas seuleement une question d'argent et de construire des parcs. De toute façon, un parc naturel, ça devient rare, et beaucoup plus appréciable par ça rareté. de plus, nous ne sommes pas sûr d'où l'argent sera investi.
Je ne suis pas réticente à l'idée d'avoir des nouveaux voisins, je suis triste à l'idée de voir notre monde se bétonner et se déverdir.

#5: Visiteur - L'autre côté de la médaille

Il y a un centre de réhabilitation d'oiseaux sauvages, un des rares en opération au Quebec, qui jouxte ce parc. Il est impératif que les arbres demeurent et que les bruits soient gardés au minimum pour ces oiseaux magnifiques. Il n'est pas toujours nécessaire que l'on aille marcher ou jouer dans un parc pour en profiter. Le centre est privé et aide gratuitement la population québécoise, il y a aussi l'avantage d'avoir des arbres dans la ville, là ou ils améliorent la qualité de tout le monde même de ceux qui ne le visitent pas. Il n'y a pas de raison de poluer le parc par des modules de jeux et des tables, sa seule présence est aussi importante sans "améliorations" que si on l'aménageait pour que les gens aillent y passer la journée. Pensons donc a protéger notre nature urbaine pour ce qu'elle est sans toujours vouloir la modifier!!

#5: Visiteur - L'autre côté de la médaille 

 Je souhaite vous proposer une réflexion, à savoir, que l'environnement d'Otterburn Park, a perdu en surface boisé pour la construction résidentielle, plusieurs hectars boisés.  Pour soutenir une biodiversité, notre histoire en tant que ville est une richesse de part son environnement immédiat à la rivière et à la montagne de St-Hilaire.  De part,notre histoire, tout près du site du parc des Perdrix, il y un centre de réhabilitation d'oiseaux de proie depuis 1987. 25 ans aux services de la faune, le CROB représente plus de 5 800 oiseaux de proie et autres...remis en liberté. De plus, le site de la rue des Perdrix représente une valeur au sein de la communauté de part sa biodiversité, l'accès à une préservation d'un boisé naturel permettant aux oiseaux migrateurs et autres de s'arrêter, et, de contribuer à un effet champêtre et pittoresque. Notre ville est constituée de réserve naturelle, et, non de béton. C'est une richesse collective, un patrimoine, et, un lieu de préservation de la nature.  Dans le contexte du développement durable, nous n'avons pas à reboiser un terrain, nous l'avons déjà.  Mont-St-Hilaire a favorisé Dieppe comme site de protection d'oiseau de proe notamment le Faucun Pellerin. Dans le site a proximité, le CROB soigne justement des Faucons Pellerins... L'envers d'une médaille nécessite du moins de consacrer une attention particulière à notre environnement et une planification pour proposer des alternatives à l'aménagement des parcs, pour une ville qui est bien desservie par son environnement, ses parcs, la rivière et la montagne.  Au plaisir de vous écire.  Je mise sur une réserve diversifiée, à protéger et à bonifier pour la génération actuelle et future.