La signification des mots, des phrases, différent selon les interprètes, appartenances régionales, cultures, en descendant dans les profondeurs abyssales du complexe intérêt des auteurs.

Se prévalant comme ardents défenseurs de principes idéologiques à vocation irréversibles et s'avalisant dans une publication nationale et quelque part crapoteuse, renouvelée dans la fidélité d'un procédé fantasmatique, nous avons là les ingrédients pimentés offerts par nos néanmoins collègues chasseurs représentatifs des 3 P (et pas Paix !).

Cette précision dans l'expression de la lecture n'est absolument pas neutre et les mots utilisés comme, le respect de la palombe, le respect du chasseur, le calme....viennent assombrir leurs projets d'opérations en nous doannant tout simplement la nausée...

Nous avons les mêmes maux mais apparemment pas les mêmes significations sur nos dictionnaires !

Chaque jour un peu plus, nous sommes contraints à des obligations, des interdits, nous sommes épiés quotidiennement dans la majorité de nos mouvements, et voilà qu'il nous faut rajouter un nouvel élément et de taille dans cette dèjà trop longue liste, relatif a un domaine que nous chérissons particulièrement, un de nos principaux espaces de liberté.

Cette insistance féroce à vouloir choisir,décider, régenter, interdire et imposer sa méthode de chasse à la palombe au posé avec appeaux, que nous cessons de répéter à cor et à cri, INAPPLICABLE chez nous.

La démarche est très forte, excessive.....mais donne la température et le degré du respect !

La mise en page osée du respect de la palombe, mais le plus grand respect n'est- t'il pas dans le fait de ne pas la tirer ?

Ou bien arrêter sa chasse après le 20 Novembre, par exemple ?

Une vraie piste de travail pour la mise en place d'une équité dans l'équilibre des périodes de chasse à la palombe, non ?

Et là, nul besoin de calculette, les chiffres sont implacables et parlent d'eux-mêmes avec 1,5mois de chasse pour nous et 4,5 mois pour les ''chanceux" !

Le respect du chasseur, oui, en nous adressant 2 cartouches de pétitions magnum longue portée !

Nous aussi nous sommes des passionnés, mais, à la grande différence que nous n'agirons jamais de la sorte et que nous respectons tous les types de chasse en général. La richesse de notre, votre culture est aussi et surtout dans sa diversité.

Enfin, le calme, en dressant plusieurs communautés de chasseurs les unes contre les autres. Beau programme, n'est-ce-pas ?

Ces roucoulements laconiques (?) agressifs n'ont d'autres destinées dans l'absolu qu'une ambition du +, sinon pourquoi s'aventurer dans ce désordre, plein de propos caractérisés et entêtés, si nous n'entrevoyions entre les lignes des espérances prétentieuses de bonifications de scores.

L'utilisation de la modernité d'internet comme moyen ambiant dans la communication territoriale pour une plus ample propagation des voeux surprend dans la mesure où l'élément est loin d'être ...ancestral ! Quel paradoxe !

Cet harcèlement printanier traditionnel est lourdement condamnable par nos pairs puisqu'il porte atteinte à quelque part à notre dignité humaine et attaque de front un loisir, notre loisir pas le leur, une culture, notre culture, pas la leur, une tradition, notre tradition, pas la leur...

Avec tout le respect que nous portons à nos ancêtres qui voient revenir sur nos terres le spectre de l'impossible à partir duquel ils nous ont néanmoins inculqués cette passion du tir au vol, seule alternative de chasse communautaire de la palombe ici, encore plus d'actualité aujoud'hui.

Dans notre prérimètre frontalier, la proximité de la mer, son attrait natuel, ont généré dans le temps un délirant engouement pour la pierre, promotions immobilières, lotissements, constructions indivuelles ont réduit irrévocablement nos espaces chassables. C'est donc bien pire qu'avant !

Nous anciens n'ont rien pu faire dans le sens d'une éventuelle lancée dans le respect ou mise en place du tir de la palombe au posé. Comment le pourrions-nous maintenant compte-tenu de ces changements struturels et contextes bloquants.

Il ne suffit pas de se contenter de raisonner à sa façon, en pensant que....il faut venir chez nous, sur nos territoires de chasse pour constater et vérifier, c'est tout !

Les renouvellements de permis sont une priorité, les arrivées de jeunes chasseurs doivent être encouragées, ce n'est pas avec des régles inadaptées et radicales que cela se réalisera, bien au contraire, la mise en exergue évenruelle de ces programmes impacterait à très court terme et générerait un véritable cataclysme fédérateur d'abandons par dégoûts, ou, pour les plus résistants, auraient à supporter des conditions dégradantes dans leurs habitudes.

J'ai, derrière moi, + de 30 années de chasse à la palombe avec appeaux en espagne et bien des grandes émotions vécues sont encore congelées dans ma mémoire. Plus d'une fois, j'ai pu vivre des moments exceptionnels de mouvements de palombe, à donner vraiment le frisson, et que pensez-vous qu'elles fissent ?

Et bien, tout comme ici, un jour elles réagissaient aux appeaux et un autre jour, elles les ignoraient. Pourquoi ?

Là aussi, ce n'était pas la faute du voisin, puisqu'il n'y avait personne à des km2 à la ronde.

Même dans un contexte de transuillité, la palombe se comporte à l'identique avec sa spontanéité légendaire et c'est ça qui fait justement son charme.

Une autre question d'envergure : pourquoi cette désertion brutale et abandon des zones historiques d'hivernages Espagnoles, Toléde, Ciudad Réal, pour ne citer que ces régions...

Ce n'est pas la pression de chasse, ce ne sont pas les glandaies régulières et souvent très denses, mais alors quoi ?

Je suis persuadé que là aussi les donneurs de leçons, ceux qui savent tout sur tout, auront leur réponse dans leurs capacités à parler d'un doute avec certitudes et ne convaincre finalement que le danger de la débilité.

Toutes, je dis bien toutes les palombières chassant au posé ici, considérant seulement celles les plus proches, donc les plus exposées, des postes de tir au vol avec appeaux, à une distance approximative de 2 à 3 km maxi réalisent régulièrement des saisons de hautes performances et plus précisément des résultats annuels à 3 chiffres et que je sache, elles ne se plaignent pas !

Les problèmes récurrents d'effarouchement, de nervosité de la palombe, ne sont donc ressentis que dans certains secteurs éloignés de la Côte et où résident bizarrement ces âmes insatiables mais activement présentes dans la critique à projection destructrice et ambitieuse.

Les conséquences de ces actes vont évidemment à notre encontre, dans le seul sens d'une dégradation dans notre cotation populaire si fragile au sein de la société actuelle et nous risquons avec tout ça de voir notre image se dégrader d'un proche triple B ou C en triple P.

LA PALOMBE AGIT ET REAGIT SELON SON BON VOULOIR !