Gardons le CRAPO à Saint-Jean-de-Matha

On m'avait pourtant déjà dit que certains membres du conseil municipal mathalois étaient des gens attachés à l'identité et à la culture québécoises... Mais à y regarder de plus près, s'ils n'ont pas le courage, la vision, ni la conviction de passer de la parole aux gestes concrets de soutien pour l'un des seuls organismes de diffusion de notre identité et de notre culture dans la région... alors qu'ils aillent boire leur café chez Timoton et manger leur BigMag dans la laideur des bannières étatsuniennes qui voilent désormais la beauté de ce village autrefois pittoresque!

#26: Falardeau - Identité et culture québécoise 

 C'est malheureusement bien vrai ce que vous rapportez. J'ai mal à ma culture !

Ce lieu extraordinaire existe depuis 10 ans grâce à l'implication de personnes engagées et passionnées qui ont su faire rayonner la culture et apporter tant de diversité, soirées cinéma, cours de violon, guitare, chant, jams de musique traditionnelle, 6 à 8 les vendredis, et tant d'autres activités....

Et dites-moi, ouèsse que le bon docteur va aller , les soirs d'halloween, si son CRAPO est fermé ? "mon idée est que le conseil a trop de Cyr dans les zoreilles !"

Le Crapo a été un lieu d’accueil pour ma famille qui venait de Suisse.

Un lieu pour connecter, un lieu pour se créer un nouveau réseau de relations puisqu’on commençait une nouvelle vie

Un lieu pour découvrir la musique traditionnelle

Un lieu pour permettre à mes filles d’essayer de nouvelles choses, de découvrir un instrument et de faire de la cuisine

Un lieu pour poser de nouvelles racines

Un lieu chaleureux, accueillant, stimulant, riche et innovateur

Un lieu pour découvrir l’héritage musical de nos ancêtres

Un lieu à conserver car il donne un sens d’appartenance

Une anecdote à propos du Crapo. Nous avons accueilli chez nous en vacances une femme d’origine de l’Inde habitant en Guadeloupe. Je suis allé avec elle au Crapo et elle a aimé vivre des découvertes culturelles. A son retour en Guadeloupe, elle parle à son collègue de son expérience au Crapo. Son propre collègue lui dit en riant… Je connais le Crapo à Matha, c’est un endroit qu’il avait visité lors de ses vacances dans Lanaudière… Pour la petite histoire, mon amie de Guadeloupe a rencontré son futur mari chez moi à Matha. Elle a maintenant 2 petits gars ! Bref, le Crapo est un lieu de rencontres et de découvertes exceptionnelles.

Le manque de vision et de compréhension de plusieurs élus envers la richesse de notre héritage culturel montre de manière éloquente la réussite de la colonisation et de l'endoctrinement qu'ont subi les Québécois depuis la conquête.

Quand est-ce que «La Belle Province» va sortir de son sommeil?

Je souhaite qu'il ne soit pas trop tard...

Cher CRAPO,

Juste quelques mots pour te remercier d’exister…

… pour me faire découvrir la musique d’ici et d’ailleurs.

… pour me permettre de voir le cinéma que l’on ne peut pas voir dans les  salles « commerciales ».

… pour nous mettre sur la « mappe » avec de grands artistes (exemple Bernard Adamus (2 x WOW), Louis-Jean Cormier, Michel Rivard, Paul Piché, etc, et ce à deux pas de chez moi.

… pour ouvrir mon horizon culturel.

… pour mes oreilles et mon ventre au rythme du monde.

Je ne peux que te souhaiter de continuer à répandre les traditions orales de chez-nous et de partout…

Je ne peux que nous souhaiter de t’avoir à nous pour que nous puissions encore nous ouvrir sur le monde !

P.S. Ah oui CRAPO, merci, pour tes visites à l’école Bernèche, nos jeunes ont soif de savoir !

P.S. Pour savoir d’où on va, il faut savoir d’où on vient !

Madame, Monsieur,

Je suis Camille St-Georges, j'ai 15 ans et je tenais à écrire cette lettre pour m'exprimer sur une expérience que j'ai vécu il y a quelques années, plus précisément en 2009, grâce à Manon Geoffroy, mon enseignante de 4ième année du primaire à l'époque.

J'ai eu la chance, moi parmi tant d'autres, de suivre un cours de violon qu'elle m'avait proposé au Centre Régional d'Animation du Patrimoine Oral, familièrement appelé le CRAPO, avec Stéphanie Lépine. C'est à ce moment que j'ai découvert que le CRAPO n'était pas qu'un petit bistro, ni qu'une boutique d'artisanat traditionnel, mais aussi un endroit où se donnait des cours et des spectacles de différentes sortes, dans le but de transmettre aux gens de la région le patrimoine musical québécois. J'y ai donc découvert le magnifique instrument qu'est le violon et j'ai développé peu à peu un goût pour la musique traditionnelle. Je me considères choyer d'avoir suivi ce cours et je dois une fière chandelle à Manon pour m'avoir fait découvrir les charmes de l'endroit!

Cet organisme qu'est le CRAPO est beaucoup plus important que ce que les gens pourraient croire. Depuis 2005, il veille à collecter, sauvegarder, diffuser et transmettre le patrimoine oral régional et national par la chanson, la musique, la danse et le conte traditionnels, sous la direction, entre autre, de Madame Lisan Hébert. Les activités y sont nombreuses, mais les découvertes y sont encore plus. Même si je ne joue plus de violon aujourd'hui, je ne regretterai jamais d'avoir eu la chance de suivre ce cours, parce qu'il est probablement à la base de mon amour pour la musique.

En espérant que ce témoignage vous rappellera à quel point le CRAPO est ancré dans la vie des gens de St-Jean-de-Matha, je vous remercie fortement pour votre lecture et je vous pris d'agréer mes salutations distinguées.

avant de signer une pétition faut savoir pourquoi,qui va recevoir cette pétition,et pourquoi le crapo va fermer,mauvaise gestion?peux de publics,trop de dépenses,facile de dire signer cette pétition ,mais donnez-nous des réponses.Merci.

Chaque fois que je me rends au CRAPO, je suis toujours impressionnée de la qualité  des shows qui y sont présentés, de l'ambiance unique  qu'on ne retrouve en fait ...nulle part ailleurs.

En montant la côte pour m'y rendre j'ai toujours l'impression que je vais voir  apparaître Astérix et les irrésistibles Gaulois ...toute la bande qui défend ce haut lieu de culture

merci de continuer à le faire

de tout coeur avec vous

Le CRAPO c'est à Matha qu'il doit continuer d'exister!!!!!

#40: zorro - crapo 

 Le Crapo tient une gestion serrée avec peu de moyens et de subventions et minimise ses dépenses le plus possible. Il doit constamment faire des événements bénéfice pour auto-financer une grande partie de ses activités. Ces événements bénéfice ont également fait en sorte que des artistes comme Bernard Adamus, Louis-Jean Cormier, Michel Rivard, Paul Piché, Richard Desjardins,etc. viennent faire des spectacles à Matha. Si on tient compte de la taille de la municipalité, c'est une belle réussite de faire venir ces artistes au pays de Louis Cyr. Quant à la fréquentation du public au Crapo, comme dans plusieurs salles de spectacle, il y a des spectacles qui marchent très bien et d'autres moins. C'est très normal, d'autant plus que le Crapo laisse une grande place à la relève et aux découvertes. La tendance des salles de spectacle est de recevoir un soutien municipal comme c'est le cas par exemple de la Chasse-galerie (Lavaltrie), du théâtre Outremont (Mtl) ou encore de la Salle Rolland-Brunelle, qui non seulement reçoit un soutient de la ville de Joliette, mais aussi de presque toutes les municipalités de sa MRC en tant que bien culturel commun. Le Crapo joue le rôle d'une maison de la culture depuis 10 ans à Matha. Il est aussi le seul lieu de diffusion avec une programmation régulière et à l'année en Matawinie.

#43: Crapo - Re: crapo 

 meme avec l'appui de la communauté si vous ne changez pas votre maniere d'opérer il va toujours y avoir un gouffre financier,aide toi et le ciel t'aideras,une compagnie en difficulté cherche des solutions pour s'en sortir,s'assir et attendre apres les autres c'est la solution la plus facile. Ily a un ministre de la culture a ce que je sache,quel est son avis?

#18: - LA CULTURE CA VAUT LE DÉPLACEMENT !  

L'AUTEURE DE CE MESSAGE, EST CÉLINE GÉNÉREUX FIÈRE MATHALOISE QUI CE VEUT CONSTRUCTIVE DANS CE GESTE DE SOLIDARITÉ. 

#40: zorro - crapo 

Cher monsieur Zorro,

Je vous réponds à titre d’administrateur du Centre régional d’animation du patrimoine oral (CRAPO) depuis 8 ans, mais surtout en tant que contribuable mathalois depuis plus de 30 ans. Tout d'abord, si vous semblez vous poser des questions sur la gestion du CRAPO, sachez que ce n’est pas une entreprise privée, c’est un organisme à but non lucratif (OBNL), qui tiendra d’ailleurs son assemblée générale annuelle dans quelques semaines. Comme dans tous les OBNL, il vous suffit d’être membre en règle de l’organisme et d’assister à cette assemblée pour y poser toutes vos questions, tous les chiffres sont publics et nous serons heureux de vous y accueillir. Vous pourriez même y être élu à un poste d’administrateur, si vous avez du temps et de l'énergie à consacrer bénévolement à la promotion de la vie culturelle québécoise en région de Lanaudière. «Combien ça coûte?» Juste une cotisation de membre à 20 $ par année, avec rabais sur tous les spectacles. Mais pour devenir administrateur, il vous faudra sans doute retirer votre masque de Zorro… ;-)!

En tant que contribuable mathalois depuis plus de 30 ans, j’ai toujours accepté que la municipalité investisse dans une patinoire, un préau, un terrain de soccer, un terrain de balle, etc., même si je ne pratique aucune de ces activités, car cela fait partie de la qualité de vie d’une municipalité. Cette année, lors de la présentation du budget municipal, j’ai appris que la municipalité a prévu la construction de courts de tennis. Pourtant, ce n'est pas tout le monde qui joue au tennis, et un court ne peut accueillir que 4 personnes à la fois! À ma connaissance, lors de la séance sur le budget, personne n’a posé la question « Combien ça coûte ce projet de tennis? » (à moins que je ne vous aie pas reconnu à cause de votre masque…monsieur Zorro!). Mais, je sens bien que dans le cas du CRAPO, cette question vous brûle la langue« Combien ça coûte? », et je vais donc tenter de vous préciser certaines choses à ce propos.

À ma connaissance, et ayant été conseiller municipal pendant deux mandats, à moins que les choses aient bien changé, Matha est une municipalité relativement riche et parmi les mieux nanties de la région, et on peut en être fiers. Or, dans son budget de cette année, la seule véritable dépense inscrite au poste « Culture » à Matha, c’est la bibliothèque municipale, qui d’ailleurs est l’une des plus performantes dans Lanaudière, grâce notamment au dynamisme et à la créativité des gens qui s’y dévouent. Le succès de notre bibliothèque et les appuis recueillis dans la présente pétition témoignent clairement de l’importance que les gens accordent à la culture.

Et pourtant, cher monsieur Zorro, en tant que Québécois, seuls Gaulois dont la culture doit survivre dans un océan anglophone nord-américain, pourquoi certains d’entre nous sont-ils parfois aussi peu fiers, sinon même dénigreurs de notre propre culture? Pourquoi certains décideurs sont-ils si frileux lorsqu’il s’agit d’investir dans notre culture, qui a pourtant bien besoin qu’on la préserve et qu’on en soit fiers. Comment expliquer que des membres du gouvernement actuel à Québec parlent de couper les subventions à notre cinéma québécois, qui est si remarquable et si remarqué partout dans le monde, et même que nos meilleurs cinéastes nous sont volés les uns après les autres par les gros producteurs de Hollywood en panne de créativité. Comment certains Québécois peuvent-ils encore dire : « Le cinéma québécois, c’est platte! »? Pourquoi ne pas plutôt reconnaître ce qui fait notre richesse, ce qui nous distingue?

Je me souviens, par exemple, d’un Mathalois qui se vantait d’aller souvent aux chutes de Ste-Ursule parce que c’était tellement beau, mais il ne mettait jamais les pieds aux chutes Monte-à-Peine dans son propre village. Quand il fut question que Matha investisse aux Chutes, sa première question fut : « Combien ça coûte? Et sa réponse : « Trop cher (viande à chien!) ». Heureusement que d'autres Mathalois ont vu et reconnu la richesse de ce site naturel et ont eu la vision nécessaire pour le mettre en valeur. Mais revenons à la question « Combien pour le CRAPO? » Nous, après 10 ans, ce que nous demandons, c'est un partenariat avec la municipalité, et un partenariat, ça n'est pas juste une question d'argent, c'est aussi et surtout une question de collaboration. Un partenaire, c'est un maire qui est assis à vos côtés pour promouvoir le CRAPO à la table des maires de la MRC, pour défendre votre dossier de réaménagement de la salle de spectacle auprès du CLD, pour vous appuyer auprès de la Caisse populaire pour qu’elle devienne commanditaire de la programmation comme cela se fait ailleurs dans Lanaudière. Un maire partenaire, ça prend instinctivement le téléphone pour appuyer le CRAPO dans sa recherche d’autres partenaires dans le secteur privé. Bref, un partenaire, ça joue un rôle actif et positif, un rôle d’agent de développement, parce que ça comprend la valeur d’avoir un lieu de diffusion culturel régional sur son territoire. Un vrai partenaire, ça comprend ce que ça vaut une couverture pour Matha chaque semaine dans les journaux régionaux et nationaux, dans les radios régionales et nationales, ce que ça vaut un organisme qui anime la vie culturelle municipale, ce que ça vaut aussi quand des gens viennent de l'extérieur pour voir un spectacle et prennent un bon repas dans un resto ou même une nuitée à Matha. Comme le disent en chœur les maires Coderre et Labeaume : «La culture, ce n’est pas une dépense, c’est un investissement. » Et un maire partenaire, ça comprend cela!

Mais je vous entends monsieur Zorro : «Ouais!, mais COMBIEN ça coûte? » Alors, soyez sans crainte, le CRAPO ne demande pas la lune, juste un soutien normal et raisonnable à son fonctionnement, comme le font TOUS les organismes de diffusion culturelle, du plus gros au plus petit, de la Place des Arts de Montréal, en passant par la Salle Rolland-Brunelle de Joliette ou le café culturel La chasse-galerie de Lavaltrie, parce que la culture fait aussi partie des responsabilités qui incombent à une municipalité, et au Québec sans doute plus que n’importe où ailleurs sur le continent nord-américain. Nous espérons au moins avoir l’occasion de pouvoir en discuter avec les membres du conseil municipal, de regarder cela ensemble, mais ce « combien » serait certainement quelque chose comme une fraction de ce que ça coûte en chauffage pour le centre communautaire ou l’équivalent de quelques centaines de pieds d’asphalte. Ou, à titre comparatif, ce serait probablement une fraction de ce que la municipalité de Saint-Alphonse investit pour tenir cinq soirées de spectacles durant l’été, alors qu’à Matha, le CRAPO présente des spectacles tout au long de l’année. Il faudrait peut-être changer et nous poser la question « Combien ça vaut? »

À l’époque où j’étais conseiller municipal, je me souviens que les élus se disaient que ce serait formidable si, à cause de nos investissements dans nos installations sportives (baseball, soccer, patinoire, etc.), un ou plusieurs jeunes Matahlois pouvaient percer dans ces sports. Question de fierté! Or, je connais au moins deux jeunes Mathalois qui ont profité de leurs cours de musique au CRAPO et des spectacles qu’ils y ont vus pour percer dans le milieu de la musique et devenir des virtuoses. Nous pouvons en être très fiers! « Combien ça vaut ça ?»

En terminant, cette semaine, j’ai eu le très grand plaisir de voir un formidable film au CRAPO, un film qui parle d’amitié, d’amour, de liberté, de générosité et de courage dans l’Espagne sous la dictature de Franco. Pas de catastrophes, ni de bombes, ni de poursuites en hélicoptère, juste un film qui nourrit l'âme et qui nous rend un peu plus humains... « Combien ça vaut ça? » Certainement bien plus que les 6 piastres que ça m'a coûté!

#44: zorro - Re: Re: crapo 

 Nous sommes bien heureux de constater que nous faisons exactement ce que vous proposez en cherchant diverses solutions tout en demandant un appui naturel et légitime de notre municipalité.

#47: Crapo - Re: Re: Re: crapo 

 quand on est pas de votre avis,vous etes sur la défensive,je ne sais pas pourquoi je vous pose juste une question.les gens ne sont pas tous des moutons,on aime a etre informé avant de parler haut et fort,comme on dit si tu veux te faire hair dit ce que tu penses,alors sans rancune.

#48: zorro - Re: Re: Re: Re: crapo 

 Cela nous a fait grand plaisir de répondre à toutes tes questions Zorro.