L'autre exception culturelle

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#1

2013-07-09 13:17

Enseignante-Chercheuse dpt Danse, université Paris 8

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#2

2013-07-09 13:34

Professeur à l'école supérieure des beaux-arts de Nantes Métropole

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#3

2013-07-09 14:01

Enseignante précaire en histoire et théorie de l'art (anciennement à l'Eesab-Rennes) et doctorante à Paris IV...

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#4

2013-07-09 14:37

Je transmets ici un commentaire de Cédric Loire, enseignant à l'école supérieure de Clermont Métropole : "Cédric Loire je suis globalement d'accord avec les principes énoncés ici, mais la question que je me pose est la suivante: à qui s'adresse cette pétition? Au ministère, aux directeurs/directrices, aux seules directions qui n'ont pas renouvelé les contrats? Ça ne me semble pas clair et ça n'est pas un détail…"
A qui puis-je l'adresser plus directement?

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#5

2013-07-10 10:14

Artiste, enseignant à l'Ecole Nationale Supérieure de Photographie d'Arles

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2013-07-10 11:37



L'auteur de cette pétition

#7 Re:

2013-07-10 18:43

#4: -

Bonjour,

Cette lettre s'adresse d'abord aux tutelles, le ministère de la culture (et plus particulièrement la DGCA) et les collectivités locales (villes et régions), aux enseignants ensuite, contractuels et titulaires. En dehors des cas cités et qui sont l'occasion de la lettre, les questions que nous soulevons sont plus générales et concernent tous ceux qui sont liés à l'enseignement artistique et aux écoles d'art. C'est un modèle pédagogique et plus généralement une conception de l'enseignement que nous souhaitons défendre car nous pensons qu'ils sont en péril, tant à cause de l'application aveugle des accords de Bologne que du fait de directions d'écoles qui les gèrent comme s'il s'agissait de petites entreprises culturelles. Nous cherchons avant tout à faire circuler cette lettre parmi les enseignants, nombreux et dispersés sur le territoire national.

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2013-07-10 22:34



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#9

2013-07-10 22:36

étudiant à l'Ensba Lyon

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#10

2013-07-10 23:08

Artiste, enseignant, conseil en conservation et numérisation du patrimoine

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#11

2013-07-12 10:00

Artiste-enseignante dans le même cas à l'ESA Réunion

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#12

2013-07-15 09:20

Kader Mokaddem, professeur de philosophie et d'esthétique ESAD  Saint-Etienne

Il est bien évident que le statut d'EPCC entraîne et développera ce genre de situation.

Le ministère de la culture n'exerce plus aucune réelle tutelle et les écoles territoriales "supérieures" d'art ont échappé par je ne sais quel miracle à la co-tutelle du ministère de la recherche(qui aurait permis d'exercer certains recours: nomination des directeurs, nomination et recrutement des professeurs, représentation des équipes et personnels enseignant dans les instances…).

Nous revenons à des politiques locales et féodalistes de l'enseignement supérieur en écoles d'art. L'attention ne doit pas seulement se porter sur les cas particuliers de non renouvellement des professeurs contractuels mais bien sur le statut des écoles et des personnels.

La volonté est bien encore une fois de faire correspondre les projets de directeur (actuellement sur trois ans) avec les durées de contrat.

Le recrutement sur projet des directeurs induit obligatoirement ce genre de pratiques.

 

Que faire ?

Il reste à construire une structure syndicale nationale des équipes enseignantes et à porter à chaque fois que possible ce genre de situation devant le tribuanl administratif.

Aussi à aider les contractuels entrant à lire et interpréter leur contrat avant de signer.

Nous retrouvons dans les situations énoncées dans la pétition l'habituelle individualisme des enseignants en école d'art. Il ne faut pas simplement réagir face à une situation de crise humaine mais bien engager un travail sur les écoles dites supérieures d'art et de design.

Avec trois axes:

- obtenir une vraie représentation (finissons en avec ce faux mot de représentativité et reparlons de représentation) dans les instances : conseil d'adminsrtration, conseil des écoles (la plupart des représentants sont nommés ou de droit), conseil scientifique.

- obtenir un vrai statut d'établissement d'enseignement supérieur (type EPSCP)

- définir et installer un vrai statut des personnels (de tous les personnels car le problème ici soulevé pour les professeurs existent aussi pour les autres catégories ).

 

 

 

 


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#13

2013-07-21 20:04

Socialos...A défaut de nous satisfaire sur le plan des affaires de commerces, ne nous décevez pas aussi sur les questions de culture.!!!

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#14 Re:

2013-07-22 13:18

#11: -

Bonjour,

Puis-je vous demander d'en dire un peu plus sur votre situation ? S'agit-un d'un non-renouvellement de contrat ? Quelles raisons vous a-t-on données ?

cordialement,

bastien gallet

Gilles Grand
Lyon

#15 Une pétition, des réclamations, des attentes ?

2013-07-24 13:37

De la difficile indication des hypothèses.

La question de l'exception culturelle et celle de la permanence des contrats, la titularisation, les salaires à la hauteur des nécessités peuvent-elles, doivent-elles, être abordées ?
Sûrement, encore faut-il se dégager des cas particuliers et locaux, d'autres pétitions peuvent rassembler les désaccords concernant les décisions visant telle personne en un lieu précis. Ici, le mélange des sujets explique probablement la faible mobilisation.

Faut-il lire dans tout ça, que tout contrat initié par quiconque dans le domaine artistique doit être renouvelé sans aucune restriction ? Faut-il transformer le modèle de l'intermittence en un statut garanti d'enseignant-chercheur, pour toute personnalité culturelle ? Admettons, reste à régler la distribution de chacun de ces potentiels professeurs dans chacun des établissements d'enseignement supérieur (où les écoles d'art sont les moins prédéfinies sans être les plus rémunératrices). De quoi doit-on débattre ?

Savez-vous que ces préoccupations concernent d'autres types d'écoles ? Oui, évidemment.

Bien à vous.


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#16

2013-07-25 21:18

Enseignant ESA des Pyrénées Pau-Tarbes
Sud Culture solidaires

#17

2013-07-29 10:44

Sud Culture solidaires
L'ensemble des enseignements supérieurs Culture sont depuis de trop nombreuses années en mode de précarisation des enseignant-es. Il ne faut pas oublier non plus les personnels administratifs des 120 écoles dites enseignement supérieur Culture qui restent en sous effectifs chroniques avec des budgets en chute libre.
Sans parler des problèmes de gouvernance dans certaines écoles.
La loi Sauvadet ne s'applique pratiquement pas aux enseignant-es de la Culture.
L'ensemble des enseignant-es des écoles du MCC sont ou seront concernés dés la rentrée prochaine
Alors Mobilisation ?
Michel Gaillot

#18 .. ne venez pas perturber nos "vacances", si belles et méritées...

2013-08-06 12:04

.. oui bien sûr, les "choses" devraient sans doute être mieux précisées et re-contextualisées dans l'horizon problématique global des écoles d'arts aujourd'hui en France. Mais, tout de même, si - pour protester contre cette précarisation, s'intensifiant toujours davantage, des enseignants contractuels, voire contre le pur et simple limogeage (cela de surcroît, comme en douce, juste à la veille de nos vacances..) de certains d'entre eux et bien au-delà, car c'est bien de ça dont il s'agit au fond, contre le devenir toujours plus libéral ou marchand (soumis au règne de la marchandise et de "l'équivalence générale", comme dirait JL Nancy, où puisque tout se vaut, plus rien ne vaut ou n'a de sens, sauf celui de sa valeur "spectaculaire-marchande", à commencer par l'art, n'est-ce pas ?) à la fois de l'enseignement supérieur et des arts, et en l'occurrence ici de l'articulation ou du croisement des deux - l'on devait nécessairement ou exhaustivement prendre en compte l'ensemble des problèmes .. eh bien, l'on ne ferait rien .. jamais rien, sauf à profiter, la conscience tranquille (soit parce que nous ne sommes pas "directement" concernés, soit parce que cette pétition est mal formulée, soit encore en préférant ne rien en savoir...), de ses bien méritées vacances, comme si de rien n'était... C'est là me semble-t-il une question de responsabilité et de justice, de décence et de conscience .. mais à cela nul n'est forcé... Michel Gaillot, enseignant contractuel de philosophie à l'ESACM
Un agent d'une école d'art qui n'est pas un enseignant

#19 Re:

2013-08-20 14:12

#12: -

Bonjour,

Les situations de ces enseignants contratuctuels est un épiphénomène comme le sont les restrictions budgétaires des bibliothèques (+ de 50% pour l'Ecole dans laquelle je travaille) et les restrictions des postes budgétaires des équipes dites administratives et techniques.

A n'en pas douter, les statuts des EPCC remettent en question "un modèle pédagogique" et "une conception de l'enseignement d'enseignement" où les enseignants ne sont pas les seuls agents à être une variable d'ajustement dans ces nouvelles entreprises culturelles que sont aujourd'hui les écoles d'art. Il apparaît aussi que ces EPCC sont une nouvelle opportunité au féodalisme local.

Il serait toutefois opportun de ne pas s'enfermer dans le corporatisme. Une école, c'est un ensemble d'agent dont les enseignants sont un des éléments. Et il serait bigrement regrettable de voir naître "une structure syndicale nationale des équipes enseignantes". En effet, la CFDT, la CGT ou FO (je ne cite que les 3 plus importantes structures syndicales) sont des structures existantes qui ont su portées les dossiers de "cédéisation" et de titularisation devant leur direction et qui savent aussi porter les dossiers en tribunal administratif.

Ces 3 axes sont primordiaux :

Oui, il est nécessaire de réclamer une meilleures représentation des personnels de nos Ecoles au sein des instances décisionnelles.

Oui, il est nécessaire que nos Ecoles soient réellement des établissements d'enseignement supérieur.

Oui, il est nécessaire de définir et d'installer un vrai statut des personnels de ces établissements.

A nous de jouer entre organisation syndicale et association... mais association non exclusive, s'il vous plaît !

 

 

 


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#20

2013-08-27 11:31

L'intégration des contractuels est depuis fort longtemps au bon plaisir des directions d'écoles, la pression est constante, l'éviction fréquente, et malheureusement sans recours légal possible. Nous sommes nombreux à en avoir fait les frais.

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#21

2013-11-16 15:17

étudiante aux beaux arts de lyon