Pétition concernant la loi sur la gratification

Contacter l'auteur de la pétition

Ce sujet de conversation a été automatiquement créé pour la pétition Pétition concernant la loi sur la gratification.


Visiteur

#51

2013-10-08 07:10

Merci pour cette pétition pour une loi certes bien mais très pénalisante
Mnémosyne

#52

2013-10-08 07:15

Un stagiaire en psycho ne rapporte pas TOUJOURS d'argent... C'est aussi pour cette raison que le nombre de structures accueillantes diminue. On peut se passer de nous ! Si on ne leur est pas utile et qu'ils doivent en plus nous payer, ils ne nous prennent pas. C'est bien beau de voir l'intérêt des stagiaires, mais si on veut une réflexion pertinente, il faut aussi tenir compte des intérêts des lieux de stage. C'est ça la réalité.

Encore une loi pensée trop vite...

Visiteur

#53

2013-10-08 11:22

Etudiante en psycho, c'est déjà très difficile de trouver un stage, avec cette loi cela devient impossible !! Il faut vraiment intervenir, sinon plus de formation !!!

Visiteur

#54

2013-10-08 17:23

Je suis étudiante en M2 pro Neuropsychologie, pour une gratification au proratat de nos responsabilités. Ce n'est pas normal de se voir refuser un stage parce que la rémunération n'est pas possible, déjà qu'en psycho les places de stages sont hyper limitées, la recherche est périlleuse, et il faut aller voir hélas très loin parfois, avec les frais que ça engendre!!!

EJE 2ème année

#55

2013-10-08 17:26

Je suis pour cette pétition et contrairement à ce que certains disent, je ne pense pas que des étudiants de notre secteurs devraient être gratifiés! Nous sommes en stage pour apprendre, pour évoluer, pour nous questionner sur les pratiques et former notre identité professionnelle. Nous ne sommes pas là pour travailler, faire nos 35h et partir avec notre chèque. En étant rémunéré, les lieux de stage attendront de nous, une compensation (travail supplémentaire, le non droit à l’erreur, à l'hésitation...) pour finalement rentabiliser ces 436 euros!! Qui osera dire qu'il a choisi sa formation car les stages étaient rémunérés? Si c'est le cas cette personne s'est trompée de domaine! Si toute la formation se faisait au sein de l'institutuion, il y aurait-il moins d'élèves? Je ne crois pas! Le choix d'un travail social c'est avant tout une vocation, une envie de travailler avec l'humain et non une question de sous sinon ce n'est pas la peine de continuer cette formation!!

Visiteur

#56

2013-10-09 07:05

Cette loi oblige désormais les étudiants en travail social à réaliser un projet de formation par défaut car la majorité des établissements ne peuvent assurer une gratification !
Cette loi entraîne dès aujourd'hui une pénurie de lieux de stage alors que la formation pratique des Educateurs de Jeunes Enfants et des Educateurs Spécialisé représente 58 à 59% du temps de formation sur 3 ans.
Les décrets relatifs à ces diplômes imposent respectivement 2 stages de 10 et 28 semaines et 2 stages de 22 semaines chacun !!

Visiteur

#57

2013-10-09 15:10

Etant étudiant en psychologie, je suis directement touché par cette loi, ainsi que beaucoup de personnes de mon entourage. Cette loi a bon fond mais n'est pas réalisable dans la réalité et met en danger notre formation.

Visiteur

#58

2013-10-09 18:45

non

Visiteur

#59

2013-10-09 19:16

La loi par d'une très bonne intention seulement les fonds ne sont pas prévus et elle ne correspond pas a la spécificité de certaines formation comme en master de psychologie ou le but est d'être sur le long terme en stage: 2 jours par semaines. Donc plus de deux mois obligatoirement mais aussi plus que les 6 mois fixés en limite.

Visiteur

#60

2013-10-09 21:59

Courage à tout les futurs travailleurs sociaux

Visiteur

#61

2013-10-09 22:00

Une bataille n est jamais simple !!!

Visiteur

#62

2013-10-11 21:14

Je suis tout à fait d'accord

Visiteur

#63 Re:

2013-10-12 06:46

#1: -  

 


Visiteur

#64

2013-10-12 06:50

N'importe quoi cette pétition...
Il faut réfléchir un peu plus loin que le bout de son nez !

Supprimer les gratifications n'est pas du tout une solution. Ok, on aura moins de mal à trouver un stage, mais après ? Quand on sera diplômé ? Les employeurs préfèreront prendre des stagiaires esclaves plutôt que de nous verser un salaire,
Si on reprend votre logique au niveau du marche de l'emploi : les gens ont du mal à trouve un boulot, alors supprimons les salaires pour qu'on puisse être embauché facilement ?
Je dis non et je trouve cette pétition absurde. Un stage se doit d'être gratifié.

Visiteur

#65

2013-10-14 12:26

Faites tourner un maximum !!

Visiteur

#66

2013-10-14 15:49

Bonne initiative seulement les fond nécéssaire ne suivent pas et laissent les étudiants sans stage...

Visiteur

#67

2013-10-15 21:14

Tout travail mérite salaire, et voir les jeunes faire des stages gratuits est scandaleux

Visiteur

#68

2013-10-15 22:08

Le problème est que selon les formations, le travail et la "rentabilité" d'un stagiaire n'est pas la même. Cette loi met sur le même plan des champs de compétences trop différents. En psychologie, nombre d'institutions peuvent se passer de stagiaires. Les stagiaires sont souvent pris sur la base du code de déontologie qui considère obligatoire de former de nouveaux futurs psychologues. Ce n'est pas comme pour les stagaires eje, les éducs spé etc qui fournissent une vraie force de travail.
Il me semble que ce conflit dans les commentaires n'entend pas les différences majeures qu'il y a dans nos situations. Etudiante en psychologie, j'ai toujours travaillé à côté, de 20 à 30 heures selon les années. Je n'ai jamais compté sur les stages pour finir mes fins de mois, et je suis loin d'être la seule dans ce cas. Ce n'est pas toujours facile, mais c'est faisable. Bien sûr dans un monde idéal où l'étudiant pourrait se concentrer uniquement sur ses études et ses stages, il n'aurait pas besoin d'un travail dit alimentaire. Malheureusement, ce n'est actuellement pas possible de demander une réactivité immédiate des institutions, débloquer des budgets dès la rentrée de septembre pour une loi passée en juillet, mais comment voulez vous, alors que certains psychologues salariés n'arrivent pas à obtenir des budgets pour des formations auxquels ils ont le droit ??
Un autre aspect de cette loi concerne la réduction du temps de stage. Un stage de psychologie s'inscrit dans une temporalité longue. Tous mes stages à présent ont duré près d'un an. Et à présent que je suis enfin en M2, j'apprends que je ne pourrai suivre sur une année les patients. Or ; outre les dommages causés pour notre formation, considérer des prises en charge sur quelques mois semble plus que délicat. Quoi dire aux patients? "On ne va pas se voir pendant longtemps, car la loi me l'interdit ?" C'est ridicule.
Il est plus que nécessaire et urgent qu'une remise en question ministérielle se mette en place. Après que la gauche ait tant critiqué la surproduction de lois à la hâte du gouvernement de Sarkozy, il semble que ce même modèle vient à se répéter avec le gouvernement de Hollande.

Visiteur

#69 Re:

2013-10-15 22:11

#67: - sauf que selon les formations, la notion de "travail" dans un stage est plus que discutable, notamment en termes d'observation clinique. Merci de ne pas tout mettre sur un même plan et de considérer l'hétérogénéité des formations concernées par cette loi

 


Visiteur

#70

2013-10-16 16:53

Une réflexion sur les domaines de stage pour lesquels une rémunération est légitime.Qu'en est-il des difficultés du secteur social? Comment rémunérer un stagiaire sans aide de l'Etat alors même que les salariés sont payés grâce aux subventions.
Natichou

#71 Re: Scepticisme

2013-10-17 13:00

#13: Jife - Scepticisme

je te suis ! et ne signe pas :

même école


Visiteur

#72

2013-10-18 13:23

Directeur d'une Maison d'Enfants à Caractère Social je suis amené à répondre a une demande importante de demande de stage, notamment pour des éléves d'école d'éducateurs. Le Département ne veut/ne peut financer leurs stages m'amenant à refuser cet accés indispensable à leur formation et leur futur exercice professionnel. Je suis radicalement favorable au maintien de ces pèriodes de formation tout comme leur gratification salariale. Encore une fois comme pour la Santé et le Médico-social sommes nous oubliés!!! Cela a été le cas lors des 35h (personne n'avais pensé à nos secteurs et l'impact) idem avec l'application des amplitudes horaires (décret européen): on nous impose des avancées certes nécessaires et rationnelles mais sans nous en donner les moyens financiers. Ces "avancées" se traduisent sur le terrain pour nous par une diminution certaine de nos moyens, libertés et qualité d'exercice professionnel. LAMENTABLE!

Visiteur

#73

2013-10-19 09:21

La gratification c'est bien, sans stage ça sert a rien
laetitia

#74 Re: Re: Re: Scepticisme

2013-10-22 18:49

#17: - Re: Re: Scepticisme

Vous dites"Nous faisons déjà économiser de l'argent en étant soumis à la gratification car si nous n'étions pas là, les structures devraient probablement faire appel à un professionnel ce qui ne revient pas tout à fait la même dépense sur leur budget."

 

pardon mais un stagiaire n'est pas sensé compter dans les effectifs.. et dans ce cas vous admettez qu'un stagiair eprive finalement un diplômé, d'un emploi?  vousdites faire gagner de l'argent aux stuctures qui devraient plutot embaucher.. donc vous privez finalement de poste un diplômé au chômage.. et là ça ne pose pas de problème??

vous plaidez pour une reconnaissance du travail de stagiaire via la gratification.. mais dans votre discours quelle reconnaissance du pro diplômé par rapport au stagiaire???? finalement vous cautionnez le systeme de "main d'oeuvre à bas prix"  " l'accueil de stagiaire pour avoir des bras supplementaires et pallier au sous effectif..." à mon sens ce n'est guère mieux...    vous accepterez en tant que pro quand vous connaitresz les problemes de sous effectifs d'accueillir un stagiaire plutot que l'embauche d'un diplômé soit faite?? c'est équitable? c'est comparable?

 

 



Visiteur

#75

2013-11-05 11:59

Les autres professions ne se mobilisent pas? On serait peut être mieux entendus si on était plus nombreux !