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/ #2569 SOUTIEN A DSK PLUS QUE JAMAIS

2011-08-28 22:28

PRIS SUR LE NET

Les soit disant “preuves physiques et scientifiques” de viol relevées par les experts médicaux durant le premier mois de l’enquête et relayées à grand cris dans les médias Français ont peut-être été quelque peu surestimées : “Si les rougeurs présentées par la victime pourraient résulter des attouchements qu’elle dit avoir subi, il ne me semble pas que celles ci proviennent effectivement d’un tel acte” selon le deuxième expert qui a examiné N. Diallo. D’autre part sa description d’une douleur à l’épaule apparaissant et disparaissant à répétition paraît peu convaincante aux yeux des médecins.

- “L’attitude convaincante” de la plaignante concernant un viol passé et sa description de l’agression du 14 Mai. Si ses premiers témoignages paraissent sincères et empreints d’émotion aux enquêteurs, il ressort des interrogatoires répétés que la plaignante peut, en réponse à une question identique posée à plusieurs jours d’intervalle, la première fois se rouler par terre en hurlant et la seconde répondre de manière calme et lucide.

- Dans cette affaire, la crédibilité de la plaignante est un des rares éléments à charge. La plaignante a reconnu avoir inventé un premier viol dans son pays natal, qu’elle a raconté avec force détails dans les premiers jours de l’enquête. Le fait qu’elle ait été au départ extrêmement convaincante en racontant cette fable et qu’elle puisse donc -selon toute probabilité- leurrer un jury, ne peut que mettre à mal cet élément.

- La possibilité de faire témoigner T. Banon au procès. Plusieurs jurisprudences dans l’Etat de New-York limitent grandement la possibilité de présenter à la justice des affaires passées (même avérées) dans le seul but de crédibiliser un(e) plaignant(e) (People v. Molineux, 1901, People v. Vargas, 1996 concernant des affaires de moeurs). Il semble aujourd’hui peu probable que l’affaire Banon ait dans tous les cas pu être utilisée dans l’affaire Diallo contre DSK.

-Il ne faut pas oublier que la plaignante a successivement présenté trois versions sensiblement différentes de son viol durant les entretiens. Elle a d’autre part menti sur de nombreux autres points entourant l’affaire y compris son soit disant “désintérêt” pour l’argent.

- En préambule, le document rappelle qu’en principe il est “plus grave de condamner un innocent que de disculper un criminel”, et le procureur insiste sur le fait qu’il se refuse le droit de présenter à un tribunal un accusé dont il n’est pas lui même convaincu de la culpabilité “au delà du doute raisonnable”. (“If we don’t believe her beyond a reasonable doubt, we cannot ask a jury to do so”, page 2)

Je ne vais pas vous refaire le dossier, pour les courageux il se trouve ici.

Je ne juge pas le comportement de DSK ni même celui de N. Diallo. Des voix s’élèvent de part et d’autres pour s’indigner de l’abandon des poursuites, je me sentais moi-même indigné pensant que cela ne reposait que sur les quelques fait divers ayant émaillé l’enquête (le coup de téléphone de N. Diallo à un prisonnier parlant d’argent, son témoignage malhonnête pour obtenir un permis de séjour sur le territoire Américain…).

Il semble aujourd’hui que le comportement de la plaignante a été de nombreuses fois (et parfois inexplicablement) ambigü durant l’enquête. Je ne détiens pas la vérité, DSK n’a aucunement été blanchi, mais il me semble que le doute est raisonnablement permis.

Je vois déjà certains crier au complot, à l’injuste suprématie du riche blanc sur la prolétaire noire… Si le fait d’être notable ne vous donne pas tous les droits, se vouer corps et âme à la cause d’une femme au parcours manifestement difficile parce que l’accusé est puissant me semble également saugrenu.