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/ #7207 Immigration - «Je ne veux pas d’aide sociale, je veux des papiers»

2017-08-23 14:32

Comme bon nombre de demandeurs d’asile ces jours-ci, Hanaa Alabdullah est entrée au Canada en mars dernier par le chemin Roxham, aux environs du poste-frontière de Lacolle. Mais là s’arrête la comparaison, car contrairement à ces migrants, cette enseignante syrienne s’est vu refuser l’asile sur-le-champ et n’a même plus le droit de le demander.

Au déclenchement de la révolution, Hanaa Alabdullah a fait du travail humanitaire dans un hôpital d’Alep-Est et participé à des manifestations pacifiques qui lui ont valu 14 mois d’emprisonnement. « Je suis toujours recherchée [par le régime] », dit-elle, triturant la paille de son café glacé.

Désespérée, elle prend la direction du chemin Roxham, à peine dix jours plus tard. À l’instar d’autres familles, elle est interceptée par la Gendarmerie royale du Canada. Après un long interrogatoire par les agents des services frontaliers, on la laisse finalement partir le soir, sans la renvoyer chez le voisin du sud, en lui donnant un papier précisant toutefois que sa demande d’asile est « irrecevable

Depuis cinq mois, Hanaa est pour ainsi dire « tolérée » jusqu’en 2019 au Canada, mais sans possibilité d’obtenir un statut qui lui permettrait légalement d’étudier, de travailler ou d’obtenir des soins de santé. Comme le Canada n’expulse personne vers la Syrie, elle ne se qualifie pas pour demander un examen des risques avant renvoi (ERAR), une procédure qui l’autoriserait probablement à demeurer au pays. Et elle doit attendre à l’an prochain avant de déposer une demande de résidence permanente pour motifs humanitaires, qui pourrait tarder de quatre ans.

En attendant de revoir sa famille un jour, Hanaa a commencé à apprendre le français, grâce à une école qui lui donne des cours gratuitement, et attend depuis des mois un permis de travail qu’elle n’est pas sûre de se voir accorder. « Je sais que je dois recommencer ma vie à zéro et je suis prête à refaire mes études et à travailler. » Et pour ce faire, elle répète encore qu’elle n’a besoin que d’une chose : « Je ne veux pas d’aide sociale ou des paniers de provisions, je veux des papiers ! »

1- Sa commence très mal, madame exige

2- Madame manifeste et fait de la prison

3- Pourquoi l`avoir laisser traverser la frontière si sa demande d`asile était irrécevable, il aurait du la renvoyer chez le voisin du sud illico presto et à présent il faut payer pour elle.

4- Retourner la immédiatement

5- C`est la preuve que la frontière est une passoire car il les laissent tous passer même s`ils sont irrécevables.

http://www.msn.com/fr-ca/actualites /quebec-canada/immigration-%c2%abje- ne-veux-pas-d%e2%80%99aide-sociale-je-veux-des-papiers %c2%bb/ar-AAqz5SI?li=AAgh0dy&OCID=HPDHP