Refondation de l'école : les dindons prennent la parole

g. Bel
muzillac

/ #1482 refonte de l'éducation: revoir tous les fondements éducatifs

2013-01-14 11:14

Alléger les programmes ? Pas de devoir à la maison (travail personnel intégrant le goût de l'effort personnel et de recherche, curiosité, etc...)? La véritable refonte de l'éducation est de redresser la pédagogie de plus en plus décadente depuis 1970 et encore plus chroniquement depuis 1990 avec des conséquences évidentes de régression des connaissances, de la culture générale, du langage, de l’ orthographe, la réflexion, la recherche personnelle, curiosité, créativité, etc... Qui conduit les « compétences, performances du pays » à la baisse (au moment où on passe de l'école au monde du travail) conduit au dilettantisme chronique, à la perte du sens des responsabilités, des engagements, du goût à l’effort, etc… Le temps scolaire en place peut être maintenu, mais les contenus et surtout la méthode pédagogique doivent absolument remonter en performance en passant, déjà au CP, par la méthode de lecture analytique/syllabique (surtout pas la méthode globale), en école primaire instaurer des méthodes par lesquelles on n’apprend pas de « recettes » mais par lesquelles on conduit l’enfant à comprendre, au mieux dans une méthode par l’action (active et participative) les fondements de ce qu’on veut lui faire apprendre, méthode par laquelle on instaure la recherche personnelle plutôt que le service des solutions sur un plateau, voire sur « un écran ou, aujourd’hui, « une tablette » lorsque les jeunes sont conduits à chercher sur internet, si bien qu’ils pratiquent régulièrement le copier/coller de réponses qu’ils ne lisent quasiment pas et ne retiennent pas. Une fois les fondements éducatifs consolidés dans la confiance (pas de dénigrement de l’enfant qui a du mal, mais un accompagnement individualisé, voire un accompagnement d’entraide entre élèves renforçant l’esprit solidaire et les performances de l’aidé et de l’aidant). Renforcer pleinement la méthode explicative analytique, non pas globale et superficielle : de plus en plus les jeunes ne comprennent pas ce qu’on leur demande dans un exercice à faire, quand vous êtes attentifs, vous découvrez que la non compréhension vient de la non vérification de la compréhension de tous les éléments constitutifs de l’énoncé (là on découvre des concepts de base incompris et des mots incompris et, en même, temps que les jeunes ne font pas l’effort d’aller dans un dictionnaire pour comprendre ces mots : ils attendent qu’on leur serve la solution sur un plateau, mais rarement la compréhension fondamentale qui est la clef pour résoudre d’autres nouveaux exercices). Une fois les bases réellement consolidées par des méthodes actives de la maternelle au primaires, alors on constate que les élèves ne sont plus bloqués, ne se sentent plus invalidés, etc… dans leur travail par le fait finalement qu’ils maîtrisent les bases indispensables tant dans l’intégration des bases fondamentales de compréhension, comme dans la méthode personnelle de travail et de recherche personnelle. Donc ne pas se laisser séduire par l’allègement des contenus scolaires et le retrait du travail personnel à la maison en voulant encore plus, alléger la vie et l’éducation de l’enfant, car la perte du goût de l’effort étant déjà bien ancrée, n’allez pas encore plus la conforter et faire des générations à venir des passifs, sans ambition, sans volonté, sans courage, sans le goût d’apprendre et de créer, en les laissant s’enfermer dans un monde virtuel sans aucun lien avec la réalité et de plus intégrant l’idée qu’il suffit de demander pour recevoir sans aucun effort personnel.