Je suis bouleversée par ce combat permanent que doit mener le sens de l'effort et le droit à la liberté de choisir ce que l'on veut pour soi. Un élève de CPGE n'enlève rein à personne, et même il contribuera beaucoup à la vie nationale en payant des impôts proportionnels à sa rémunération et en mettant sa compétence au service d'entreprises qui font tourner l'économie. Ne faudrait-il pas revenir sur la notion d'élitisme et parler plutôt de méritocratie ? Tout le monde peut aller en CPGE, les deux tiers des élèves y sont boursiers et coûtent moins cher à leur famille qu'un étudiant en fac car ils n'ont pas le temps de consommer! Enfin pourquoi interdire de vivre et de s'épanouir ceux qui aiment le travail de l'esprit et les spéculations abstraites, eux aussi ont le droit à la différence !

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Je rejoins votre point de vue, à 100%. Un petit rectificatif toutefois : 1/3 des élèves de prépa sont boursiers (et non 2/3, sauf, il faut le rappeler, dans certaines prépas situées dans des ZEP), et le premier voeu des professeurs de cpge est d'augmenter encore cette proportion.

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Enfin pourquoi interdire de vivre et de s'épanouir ceux qui aiment le travail de l'esprit et les spéculations abstraites, eux aussi ont le droit à la différence !

Dans la phraséologie pédagogo-correcte le droit à la différence c'est  de ne pas avoir le niveau requis de la  classe, de ne pas vouloir faire d'efforts et de plomber ceux qui ont envie de travailler et réussir.

Dans un système devenu fou,  l'intellectuel ou le bosseur n'a plus sa place dans  l'école pour "tous". La casse des CPGE en est une nouvelle illustration.