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 La ville de Troyes demeure désesperement silencieuse sur le devenir des lieux. Et l'audit historique, de communication fort difficile au public, n'est là que pour essayer de prouver l'absence d'activité crapuleuse  de la police politique nazie dans ces locaux. Il est vrai que le même audit a été tout autant incapable de retrouver la date de l'incendie ayant détruit partiellement les locaux, le 29 janvier 1951.

Rien d'étonnant, dans ce cas, que le Procureur de la République ait été saisi d'une plainte en faux historique.

La municipalité  va t-elle comprendre  qu'en plus du caractère historique des lieux, il y a également un aspect activité culturelle  et vie commerciale de proximité.

Le théâtre voisin de la Madeleine se voudrait être le haut lieu de l'intellectualisme troyen dans ses spectacles. Il faut lui retrouver son pendant populaire, présent à l'époque de l'Eden  et du Conservatoire national de musique  fondé, dans ces lieux au 32 boulevard Gambetta, par Fernand Doré et Amable Massis. Cela permettra à tous l'accés à sa culture. Et les restaurants voisins ne s'en plaindraient pas. A moins que la ville n'ait que faire de ses petits commerces de proximité ne rapportant sans doute pas assez, à ses yeux, de taxes locales et d'activités lucratives...