CONTRE la loi ESR "Fioraso", parce que POUR la langue française !

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"Le premier ministre va bien se marrer" dites-vous ? Ce premier ministre a rappelé à tous les ministères le 25 avril dernier dans une circulaire relative à l'emploi de la langue française, que depuis l'ordonnance de Villers-Cotterêts (1539) la langue de ce pays est le français et que le cadre législatif et réglementaire en faveur du français engage l'ensemble du Gouvernement. Jean-Marc Ayrault invite à veiller au respect des textes qui encadrent l'emploi de notre langue et tout particulièrement de l'article 2 de la constitution qui stipule que la langue de la République est le français. Car, dit-il, quel que soit le domaine d'activité concerné (consommation, éducation, entreprise, sciences, culture, audiovisuel), c'est notre tissu social qui est fragilisé si ces textes ne sont pas strictement observés. J'ajoute, pour le péquin de service que vous êtes, qu'on peut ajouter parmi ceux qui ont à cœur de défendre ce joyau qu'est notre langue et s'opposent à ce projet : Claude Hagège, Michel Serre, Abdou Diouf, Pouria Amirshahi, Jacques Attali, Albert Salon, l'Académie française, un bon nombre de deputés qui travaillent à l'élaboration d'une commission d'enquête parlementaire sur les dérives linguistiques en France, toutes les associations de défense de notre langue, bon nombre de syndicats dont la CGT, la FSU, le Mouvement étudiant, des intellectuels, l'ASDIFLE (avec sa propre pétition avec actuellement près de 2000 signatures), et plus de 3000 autres signataires d'une autre pétition regroupant pour une grande part des professeurs d'universités et des chercheurs… On ne compte plus le nombre d'articles dénonçant ce projet dans les journaux (la presse qui pour une fois fait son boulot d'information), le plus sarcastique étant le Canard Enchaîné et le plus remarquable le Figaro. En vous lisant, je crois en définitive, que le plus gros problème dans ce pays, comme dans bien d'autres, c'est de lutter contre la bêtise. Cela dit, les changements dans l'intérêt des peuples viennent toujours d'une poignée de gens inspirés et déterminés qui finissent toujours par convaincre les foules quand celles-ci se trouvent acculées à la misère économique bien sûr, mais aussi culturelle et morale. Vous ne vous trouverez pas dans cette poignée, cela va sans dire.