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/ #1570 Election législative partielle 3° circonscription du Lot-et-Garonne du 16 juin 2013

2013-05-26 12:53

Le président de la très confidentielle Union parisienne républicaine (UPR), François Asselineau, 57 ans, est un candidat folklorique. Flanqué d'un suppléant colonel de l'armée de l'air en retraite, qui commandait la base de Mérignac et vivant désormais à Toulouse, François Asselineau a les yeux brillants comme des diamants de VGE. Capable de parler chinois, allemand, anglais, cet énarque (encore un !), diplômé d'HEC, inspecteur général des finances mis au placard par Nicolas Sarkozy, a reçu sa dernière mission sur la flotte d'hélicoptères du ministère de l'Intérieur, de son ministre de tutelle d'alors, un certain… Jérôme Cahuzac. «Le député est le représentant de la nation, pas d'un territoire. Nous sommes un jeune mouvement qui veut profiter de l'exposition médiatique de ce scrutin pour se faire connaître.» Ancien collaborateur de Charles Pasqua, ex-adhérent du parti d'extrême droite RPF de Philippe de Villiers, désormais «ni gauche, ni droite» mais contre tout ce qui n'est pas Orléaniste-Bonapartiste, le président de l'UPR se réclame de l'esprit du conseil national de la Résistance. Et prône la sortie de l'Europe, de l'euro, de l'Otan, bref la sortie de tout, «tout ce qui brime la souveraineté nationale». Ce cinéphile de Tintin et Milou, qui n'a réuni que 17 parrainages en vue de la présidentielle de 2012, est déterminé à expliquer «aux Français, aux Lot-et-Garonnais» pourquoi la construction européenne bat le beurre. Première tentative d'élection en Lot-et-Garonne.