HANDICAP EN DANGER AVEC LA SOCIÉTÉ VORTEX


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/ #40 Re: et dans le rhone ça denonce est ce que les journalistes vont s y interessé plus que ça ????

2014-05-10 10:28

#1: CLARA -

Dans la revue nationale de la CFDT "Vortex : le trou noir social", Jacques BECAULT écrivait : "Si les dommages qui résultent de ces pratiques sont visibles chez les concitoyens, ils ont incontestablement un retentissement insidieux sur la réputation des Conseils Généraux. Est-ce là le prix à payer pour la collectivité dans son ensemble ?"

Un salarié de Lyon nous a communiqué un article de presse paru le 8 mai dans un média du Rhône, à propos d'un constat de fraude dressé par le Conseil Général du Rhône à l'encontre des dirigeants de VORTEX : "Le conseil général re-signe un marché avec un fraudeur".


Par cet article, il est époustouflant de constater que malgré ce que nous dénonçons depuis plus de 2 années (avec à l'appui les verbalisations pour travail dissimulé et aujourd'hui le constat de fraude), la quasi-totalité des marchés publics de ce département ont été réattribuée à VORTEX.

Les donneurs d'ordre se moquent bien que les salariés précaires soient la variable d'ajustement de leurs marchés, et les concurrents paient le prix fort de ces malversations !Les familles quant à elles sont en première ligne... Le modèle économique mis en place par les dirigeants de VORTEX fait quant à lui des profits outranciers... Quand on connait l’ampleur des malversations en tout genre, le titre de la deuxième page de cet article est alors chargé de réalisme : "Conseil général : le droit ne fait pas bon ménage avec la morale". La maxime de Montesquieu (citée dans notre courriel précédent) prend à nouveau tout son sens.

L'entreprise est attributaire par le CG 69 de 51 lots depuis 4 années scolaires, pour un montant facturé à la collectivité de 4 millions € par an. L'enquête administrative du Conseil Général du Rhône n'a porté que sur 2 mois d'activité, et la somme régularisée par VORTEX a été de 25 000 € par mois.
Si le conseil général voulait bien se donner la peine de contrôler les années antérieures, les régularisations devraient être de 250 000 € par an, soit 1 million d'euros sur les 4 années scolaires, sachant déjà que ce chiffre est déjà minimisé au regard des 15% à 20% de surfacturation souhaités par Guilhem SALA dans son courriel de 2009.

Les enjeux sont considérables pour les familles, les salariés précaires, les sociétés concurrentes responsables, la collectivité, etc.