RECONNAISSANCE DES DIPLÔMES EN TRAVAIL SOCIAL AU NIVEAU BAC+3

lES CRAINTES exprimées dans cette pétition ou la conviction selon laquelle cette refonte ne peut être qu'une catastrophe, constituent un sentiment compréhensible de résistance au changement bien plus que la certitude d'une catastrophe. Les TS évoqués travaillent déjà ensemble, parfois sur le même type de missions, mais les représentations sociales qu'ils se font les uns des autres restent encore souvent partielles et partiales. Le tronc commun de formation permet (nous l'avaons expérimenté) de relativiser la partialité de ces représentations. De plus en plus, pour des raisons de coût, des TS de niveau 3 sont remplacés par des TS de niveau 4( surtout chez les éducateurs)Ces derniers devenant parfois des coordinateurs d'équipe, ce qui conduit certains candidats à la crainte de s'éloigner de la relation d'aide ou la relation éducative. Si l'éducateur était absent de la relation éducative, alors il faudrait l'appeler autrement.
Je n'ai rien contre la valorisation de ces diplômes de niveau 3 en niveau 2 mais que faire des CAFERUIS de niveau 2 dont les candidats à la sélection proviennent de diplômes entre le niveau 5 et le niveau 1, en particulier des MASTER 2, non reconnus professionnellement
Il n'y a aucune nécessité de garder plus d'une quinzaine de diplômes en travail social, sauf à perdre encore un peu de la lisibilité et de la reconnaissance sociale de ces diplômes. Pour autant, il ne suffit pas de réduire, il convient de repenser ensemble (employeurs et salariés, centres de formation et universités, avec les ministères concernés)les besoins des enfants ou personnes vulnérables, et la meilleure manière possible de les satisfaire, en formant les professionnels aux compétences attendues en termes de savoirs, savoir faire et savoir être
Abel Gago
Directeur adjoint
ARFRIPS Lyon