Sauvegardons Essoyes

4in

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2017-09-28 21:58

Ce que certains craignaient, arrive. 

Essoyes, en cette fin d'année Re noir, est dans le rouge !

Merci de témoigner de toutes ces prises de positions, réactions diverses et analyses légitimes dans tout ce tourment.

Ces conversations, fort instructives, permettent d'échanger nos différents points de vue et j'espère qu'elles ne tomberont pas dans le caniveau.

Le citoyen d'Essoyes cherche à  comprendre....

Nos responsables sont coupables, quoique certains membres du CM semblent encore sous estimer la gravité de la situation.

Coupables d'être montés sur un navire qui prenait déjà l'eau avant mars 2014.

Coupables d'avoir fait confiance à une équipe directive devenue mégalomane. 

Coupables pour beaucoup de n'avoir jamais mis le poing sur la table.

Coupables de ne pas avoir été attentifs aux alertes des uns et des autres.

Coupables d'avoir gérer l'argent des Essoyens avec désinvolture et de ne pas avoir été assez vigilants à la santé financière de notre commune.

Coupables de pas avoir anticipé cette situation de dérive financière. 

Ce jugement et état est grave,  plein de colère,  assumé mais bien réel. 

80 % de nos concitoyens n'en ont pour l'instant rien à faire.....tant qu'on ne leur augmente pas leur imposition locale.

"La commune n'est pas en danger" tant qu'elle dispose encore d'un patrimoine foncier conséquent. 

Son redressement ne se fera que progressivement :

- à court terme , vente de terre AOC pour honorer nos factures impayées 

- à moyen terme , ventes de terres AOC pour honorer nos emprunts.

Avant de se pencher sur le projet de la réhabilitation du château et autres projets, comment allons nous assurer le financement de notre part du groupement des écoles  (SIDEVO)  ainsi que sa voirie d'accès ? 

Suite à ce constat d'échecs et d'impuissance, je ne peux que penser aux "Maîtres du Rêve " et autres agences qui ont bel et bien endormi nos élus. 

Permettez-moi d'emprunter ces paroles :

" Grâce à mon ami Alain, Essoyes la belle endormie se réveille. "

Je rajouterai, "en plein CAUCHEMAR , et on ne nous dit pas tout !"