PÉTITION BERGER BLANC

Geneviève Paradis, TVA Nouvelles

Animalerie de Montréal
Cages trop petites pour des chats?

Une animalerie de l'est de Montréal garde des chats dans des cages qui seraient non-conformes selon Chantal Rondeau, une militante pour la défense des animaux.

Chantal Rondeau / MonTopo

Cette dame, également fondatrice du groupe Québec Animaux, circulait sur la rue Sainte-Catherine vendredi dernier lorsqu'elle a aperçu l'intérieur d'une animalerie.

Elle a constaté qu'un chat était enfermé dans une cage beaucoup trop petite pour sa taille. Elle a pris trois clichés de l'évènement et a fait parvenir le tout à MonTopo. Mme Rondeau a tenté de confronter la dame qui travaillait dans ce commerce vendredi soir dernier, sans obtenir de réponse à ses questions.

Ce qui désole Mme Rondeau, c'est que ce n'est pas la première fois qu'elle constate ce genre d'abus envers les animaux. Elle dit en voir régulièrement dans d'autres animaleries.

Chez Anima Québec, un organisme à but non lucratif qui veille à la sécurité et au bien-être des chiens et chats du Québec, on confirme que les plaintes liées aux grandeurs de cages sont courantes, mais il est impossible de rendre ces plaintes publiques. Anima Québec est responsable d'envoyer des inspecteurs pour vérifier certaines plaintes et travaille en collaboration avec le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ).

Grandeur de la cage idéale

Selon Anima Québec, il n'existe pas de grandeur précise des cages qui doivent être utilisées pour garder des animaux de compagnie. Par contre, il est dit dans la loi provinciale qu'un animal en cage doit être capable de s'asseoir facilement. L'animal doit également être capable de s'étendre de tout son long, en étirant ses pattes. Sur les photos de Chantal Rondeau, il est évident que l'animal qu'on peut y voir est incapable de s'étendre correctement.

Il a été impossible de parler à la propriétaire de l'animalerie en question afin qu'elle puisse s'expliquer. Il n'est pas possible de savoir non plus combien de temps le chat est resté enfermé dans cette cage visiblement trop petite.

Chantal Rondeau ne compte pas en rester là. Avec son association, elle compte dénoncer publiquement les animaleries qui ne respectent pas les lois. Elle souhaite visiter ces commerces, prendre des photos et documenter ce qui se passe derrière les portes closes.

Non aux animaleries

Lundi soir, un nouveau règlement sur les animaleries a été adopté par l'arrondissement Rosemont-La Petite-Patrie. Ce règlement interdit l'ouverture de nouveaux commerces de vente d'animaux, une première au Québec. En agissant ainsi, le maire de l'arrondissement François Croteau veut décourager les achats impulsifs d'animaux, obligeant les clients à être plus sélectifs.

Les problèmes de surpopulation animale et le problème des fourrières à but lucratif ont alimenté la prise de décision de cet arrondissement. Dans Rosemont-La Petite-Patrie, 35 000 animaux sont abandonnés chaque année.

Les animaleries déjà présentes dans ce secteur bénéficient d'un droit acquis et pourront poursuivre leurs activités.

Ailleurs au pays, la ville de Toronto a également interdit la vente d'animaux dans ces commerces.

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BRAVO MME RONDEAU ! ... VOUS ÊTES UNE BRAVE FEMME ! ... ALLEZ PRENDRE LA PLACE À DESCHAMPS À LA VILLE DE MONTRÉAL , VOUS AURIEZ UN BON SALAIRE !