PÉTITION BERGER BLANC

SVP M. LE MAIRE VEUILLEZ REMETTRE CETTE LETTRE À DUPONT, L'ASSASSIN DE BLACK. MERCI.
Je n'ai pas son adresse, mais je suis ABSOLUMENT sûre que vous le connaissez.


Dupont,
Je vous méprise comme jamais je n'ai méprisé quelqu'un sur cette terre. Si vous êtes capable de faire cela à une pauvre bête sans défense, c'est dire que vous ne valez pas grand chose. Vous êtes un déchet, une pourriture, un gros lard qui se prend pour Hitler. Je vous hais et je hais tous ceux qui se sont fermé la trappe en ne secourant pas ce pauvre Black qui vous avertissait qu'il n'en pouvait plus de souffrir. Il aurait été prêt à vous défendre si vous aviez été en danger. J'aurais tellement honte à votre place. Mais je crois que vous ne connaissez pas la nature de ce mot. Toute la planète est outragée pour ce que vous avez fait subir à Black.

Ne pas avoir de nez pour la chasse n'est pas un crime. Il y a beaucoup d'humains qui ne se servent pas de leur tête dans le quotidien. Doit-on pour autant les enfermer et leur faire subir le martyre? C'est pitoyable ce que vous avez fait. C'est cruel et sans pardon. Pour toute l'humanité vous resterez une épave, un semblant d'homme sans conscience aucune et sans âme. Vous êtes l'incarnation du démon sous toutes ses formes. Ce que vous avez fait est horrible, inqualifiable. Faire souffrir un être vivant quelques jours est déjà énorme, imaginez 1095 jours. Seul, affamé, n'ayant rien à boire, outragé dans toute son essence de brave chien, ignoré de tous.

Cette race de chien adore les enfants, pourquoi ne l'avez-vous pas offert à une famille qui a des enfants? Sa vie aurait été toute autre. Il a vécu dans la merde, dans la pourriture, dans l'oubli total des habitants de son village avec qui il croyait vivre des jours heureux. Et sa vie a été un enfer. Qu'en pensent ses ancêtres? Il a eu droit à un enfer de solitude, un enfer de manque total de nourriture saine et aussi d'eau. Son système immunitaire était à zéro. Comment pouvait-il survivre à toutes ces horreurs? Il croyait en vous et vous l'avez traité comme de la merde et pire encore. IL EN EST MORT Dupont. Mort dans l'oubli de tous, affamé, assoiffé et vidé de toutes vitamines essentielles à sa survie.

Comment vous sentez-vous après les faits? Êtes-vous capable de vous regarder dans le miroir? Qui voyez-vous? Moi je vois la face du diable. C'est ignoble ce que vous avez fait. Ici au Québec, nous sommes atterrés par tant de sauvagisme. Je ne connaissais pas la Picardie, ni Ponthoile, mais je ne m'y rendrai jamais. Si Black n'a pas pu s'épanouir dans SON village, je n'y mettrai jamais les pieds. J'aurai dans mon coeur et dans mon esprit le souvenir de Black, le chien martyre de Ponthoile, que vous avez martyrisé à petits feux, pendant trois années. C'est ignoble!

Que diriez-vous si l'on enfermait dans un caveau humide, sale et froid tous ceux que la nature a défavorisés d'une façon ou d'une autre? C'EST CE QUE VOUS AVEZ FAIT, DUPONT. Votre chien n'a jamais su pourquoi vous le traitiez de cette façon. Il n'a rien fait de mal, Dupont. Mais il a été traité comme un criminel. Bafoué de tous, ignoré de tous et dans la solitude la plus complète. Vous êtes un monstre. Que les portes de l'enfer s'ouvrent à vous et à tous ceux qui ont gardé le silence. J'ESPÈRE QUE VOUS N'AUREZ JAMAIS PLUS LA GARDE D'UN AUTRE CHIEN. Vous n'en valez pas le coup. Le chien par nature est fidèle. Vous, vous l'avez trahi. Quelle honte de votre part!

Croupissez pour le restant de votre pauvre vie dans la vomissure, la pourriture de votre ignoble cabanon. Et ne remettez plus les mains sur un chien. Lâche! Assassin! Pourriture! Je vous méprise, tout le Québec vous méprise et le monde entier vous crache dessus.

J'espère que toutes vos nuits seront habitées par des cauchemars sans fin et que vos journées soient à l'image de ce que vous avez fait subir à Black. La justice vous a épargné, mais votre faute, vous devrez la payer. La loi du boomerang ne pardonne jamais, elle. Alors là, justice sera faite pour les tortionnaires sans conscience aucune.

D'ici là, vivez avec le verdict que la société vous attribue. Vous n'êtes qu'un pauvre lardon. Essayez de vivre en paix avec votre conscience, si vous en avez une, bien entendu.

C'est le plus poli que je peux vous souhaiter crevard.

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