Contre la destruction du Parc des Glacières

Gabriel Moureaux-Néry
Visiteur

/ #228 Réunion du 9 février

2011-02-10 10:46

Merci beaucoup aux trois présidents d'association pour leurs interventions lors de la réunion du 9 février et pour l'exposé de leurs arguments.

Le parc des glacières de 2 hectares a une vocation distincte de celle du parc de Billancourt qui s'étalera à terme sur 7 hectares.

Le parc des glacières est : le poumon du quartier (verdure, fraîcheur, promenades, lieu de villégiature des Boulonnais moins favorisés), un espace de convivialité et de mixité, un espace de services existants (terrains de tennis et de foot en accès libre)et de services à rétablir (récupération du solarium pour installer des jeux d'enfants, réouverture de l'accès piétonnier au marché entre la piscine et la patinoire), un espace vert à préserver (notamment en termes de dé densification du quartier, le parc de Billancourt répondant à cet objectif pour le seul Trapèze) et à étendre (par exemple en supprimant les bassins devenus inutilisables pour cause de pollution des eaux de la nappe phréatique).

Merci aussi aux personnes de l'assistance qui ont su exposer avec calme et clarté des arguments en faveur de la préservation du parc des glacières et de son intégrité.

Supprimer un espace vert aujourd'hui pour y installer un équipement sportif, c'est une fuite en avant. La question se reposera dans les mêmes termes à l'horizon 2015, lorsque le Trapèze aura vu sa population augmentée d'environ 15 000 habitants, et grâce ou à cause de ce précédent (s'il advient) un autre espace vert risquera d'être supprimé à son tour.

Installer l'équivalent d'un immeuble de 5 étages (3 mètres enterrés + 6 mètres pour les courts de tennis, aux normes FFT de 9 mètres, + 9 mètres pour les terrains supérieurs = 15 mètres de haut, soit 5 étages de 3 mètres) en lieu et place d'un espace vert, est une trahison (je ne trouve pas le terme approprié) pour toutes les personnes qui ont acheté un logement donnant sur le parc, car cela implique une dévalorisation certaine de leur bien en termes financiers, de qualité de vie (calme, fraîcheur, lumière), et que personne ne peut imaginer que l'on détruise ainsi un espace vert, ce qui est me semble-t'il une question de : bon sens, développement durable, sens de l'intérêt général, etc.

Enfin, la municipalité n'a pas définitivement abandonné son projet d'installer 12 terrains de tennis (+ des gradins + des vestiaires + un bar + des parkings ? + ...) sur le parc des glacières, puisqu'elle déclare continuer à étudier la solution d'implantation est/ouest, ce qui au demeurant coûte de l'argent.

Même si je compatis au manque criant de terrain de sports sur Boulogne et si j'en subis personnellement les conséquences, je reste fermement opposé à la destruction du parc des glacières et reste à la disposition des associations qui travaillent dans ce sens, que ce soit pour apporter des arguments, proposer des solutions alternatives et participer à toute action qui pourrait s'avérer nécessaire.

Bien Cordialement,

Gabriel Moureaux-Néry