PÉTITION BERGER BLANC

FIER D`ÊTRE QUÉBÉCOIS ?

/ #2359 ..des dispositions du Code criminel datent du 19ième siècle et considèrent l'animal comme un objet

2011-05-12 05:56

Usines à chiots - Production massive de chiens au Québec

Au Québec, des centaines d'éleveurs se "spécialisent" dans la production massive de chiens. Des milliers de chiots naissent chaque année dans des élevages surpeuplés et insalubres appelés "usines à chiots". La moitié de ces animaux sont vendus au Québec, les autres sont expédiés aux États-Unis et dans divers endroits du Canada.



Dans cette province canadienne, n'importe qui peut se lancer dans l'élevage de chiots. On peut retrouver des élevages dans un hangar, un garage, une remise intérieure ou extérieure, un sous-sol, un fond de cour, etc.



Le 19 janvier 2005, le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ) a finalement annoncé l'entrée en vigueur du règlement qui permet l'inspection des lieux de gade, d'élevage et de vente de chiens et de chats. Ce mandat a été confié à ANIMA-Québec en décembre 2004. Ainsi, la section portant sur la sécurité et le bien-être animal de la Loi sur la protection sanitaire des animaux (Loi P-42) est désormais en vigueur. Toutefois, ANIMA-Québec ne dispose à l'heure actuelle, que de trois (3) inspecteurs pour patrouiller toute la province. Et même si, dans les cas extrêmes de cruauté animale, le Code criminel (articles 444 à 447) s'applique, malheureusement, plusieurs des dispositions du Code criminel datent du 19ième siècle et considèrent toujours l'animal comme un objet, ce que déplorent la Fédération canadienne des sociétés d’assistance aux animaux et ses sociétés-membres ( SPCA, SPA, etc.). Selon le Code criminel, seuls les cas pris en flagrant délit et les cas les plus extrêmes de cruauté et de négligence sont considérés. Ainsi, pour obtenir un mandat de perquisition, émis uniquement par un juge, les inspecteurs d'une SPA doivent avoir des preuves formelles et visuelles d'une situation de négligence ou de cruauté. Ils doivent d'abord obtenir une déposition de plainte signée par le témoin qui fait appel à leurs services. Une simple plainte anonyme venant d'un citoyen qui suspecte que des animaux sont victimes de négligence ou de cruauté est insuffisante.



La plupart des éleveurs sans scrupules proviennent de diverses provinces du Canada, là où l'élevage intensif de chiots est interdit. Ils acquièrent des parcelles de terrain ou des fermes situées dans des régions rurales du Québec, près des frontières et loin des voisins.



À travers le Québec, des centaines de personnes opèrent des usines à chiots. Presque toutes les usines d'animaux sont des endroits insalubres où les chiens ne sont pas nourris à heures régulières et où plusieurs n'ont même pas accès à de l'eau. Le seul motif de leurs mauvais traitements est le profit.



Certains producteurs peuvent élever jusqu'à 70 races de chiens à la fois. Ils font souvent affaire avec d'autres éleveurs, ou importateurs et exportateurs, vendeurs intermédiaires, courtiers, vendeurs de rue, de marchés aux puces. Leur identité n’est pas connue, ou partiellement connue, et les ventes sont conclues en argent liquide. D'autres producteurs vendent leurs chiots en publiant une annonce dans le journal ou sur Internet. Ils rencontrent alors un acheteur potentiel à un endroit quelconque, qui peut aussi bien être le stationnement d’un centre d’achats ou un parc. De " faux papiers " signés par des vétérinaires " fictifs " affichent leur parfaite santé.