Apres "Villeneuve : le rêve brisé"

J’ai regardé ce sujet mais je n’ai rien reconnu du quartier que je connais trés bien.
La journaliste n’a pas vu que dans les coursives il y a des portes et derrière ces portes, vivent des familles, des enfants, des femmes et hommes et pas seulement des apathiques sous neuroleptiques, ou des pauvres chômeurs délinquants et violents
J’ai beaucoup de mal à croire que l’on puisse monter et accepter de diffuser un tel « reportage », car de toute évidence la journaliste n’a recherché que le sensationnel en montrant une « cité en guerre » au mains d’une poignée de psychopathes.
Si la journaliste avait pris le soin de s’immerger dans la cité avec le soucis de témoigner de la réalité de la Villeneuve elle aurait évité la caricature en montrant autre chose qu’une « guérilla urbaine permanente ».
Nous ne nous déplaçons pas à la Villeneuve avec des gilets pare-balles, il y a aussi une vie faite de rencontres, d’entraide, une richesse de rapports et d’engagements des habitants qui chaque jours dynamisent et font vivre la Villeneuve au travers d’un grand nombre d’associations .
Je n’ai vu aucun témoignages significatifs mettant en exergue les engagements citoyens des résidents et acteurs de la vie culturelle et associative de la citée.
En faisant du sensationnel, vous avez stigmatisé tout un quartier avec tous ses habitants, sans aucun discernement.
Ce reportage à charge, tourné avec des œillères, discrédite le travail des nombreuses associations investies dans la citée.
Ce document est injurieux pour les habitants qui s’investissent et vivent à la Villeneuve, il mérite un droit de réponse des associations.