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Source Forum Alexandre Thomas

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voici les différentes versions de T. Banon à ce jour

Avec N. Diallo a eu trois versions

T. Banon fait mieux, on a cinq versions et ce n'est pas terminé

1) Novembre 2003 : dans son livre « erreurs avouées … au masculin »

Un chapitre censé relaté les faits. Elle termine par ces mots :

« Je me dis qu'il aurait mieux valu ne pas venir, effectivement. Comment m'en sortir? Il me propose un café, de se revoir. Moi, tout ce que je veux, c'est m'en aller. Je finirai par y arriver... une demi-heure plus tard, moyennant une promesse de retour que je ne tiendrai pas. Je m'en sors plutôt bien... Les erreurs ne sont pas irrémédiables ! »

[Notez le "moyennant une promesse de retour que je ne tiendrai pas".]

2) Octobre 2006 : dans Trapéziste. Dans l’interview qu’elle accorde à l’Express le 4 juillet, elle nous renvoie à ce livre si on veut réellement savoir ce qui s’est passé. Elle dit :

« Si on veut chercher la description approchant ce qu'il s'est passé, c'est dans Trapéziste, un roman autobiographique paru en 2006 (…) Ce qui s'est passé, il faut aller le chercher dans ce roman, Trapéziste, que j'ai écrit pour me libérer... »

des extraits du livre toujours dans l'interview de l'Express :

«Il s’approche de moi, je recule. Il veut me tenir la main, je range mes doigts. (…) Je recule, recule encore et tombe au sol. Il me suit. Il s’amuse, ricane. Il m’impose, trop proche, sa tête de porc. (…) Il fait sauter mon soutien-gorge sous mon col roulé. Il déboutonne mon jean et je tape, encore et encore, jusqu’à l’épuisement. Il rit, mes coups l’amusent.(…) Je me débats, tape, hurle, il aime les cris, ce mec est un malade. (…) Il m’attrape par-derrière, m’encercle de ses gros bras, et moi, j’essaie de me dégager. Un moment, il desserre son étreinte pour resserrer plus fort, alors, j’en profite, je me lève en courant. (…) J’ai peur qu’il me suive, mais non. Il est connu dans la place, il aura eu peur du scandale.»(…)

[Notez le "j'ai peur qu'il me suive, mais NON.]
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3) Février 2007 : Emission de Ardisson « 93 Faubourg saint honoré »

"Moi c'est (bip) avec qui ça s'est très mal passé (...) un chimpanzé en rut (...) C’était un appartement vide (...) Là, il a gentiment fermé la porte. J'ai posé le magnétophone tout de suite pour enregistrer. Il a voulu que je lui tienne la main pour répondre (...) Et puis après, de la main, c'est passé au bras et puis, c'est passé un peu plus loin. J'ai tout de suite arrêté (...). Après, ça s'est très très mal fini. On a fini par se battre quand même, ça s'est fini très très violemment. On s'est battu au sol. Moi, j'ai donné des coups de pieds. Il a dégrafé mon soutien-gorge, il a essayé d'ouvrir mon jean. (...) Il m’a tout de suite envoyé un texto en disant «Alors, je vous fais peur ? », d’un air provocateur (...) Après, il n’a pas arrêté de m’envoyer des textos en disant «Alors, je vous fais peur ?» (...)".


4) Juillet 2011 : Version dans l’interview de l’express.

«Non, je ne parle pas des détails sordides, de ses doigts dans ma bouche, de ses mains dans ma culotte après m'avoir fait sauter le jean et le soutien-gorge, sous mon col roulé noir […] un homme qui fait ce qu'il veut avec votre corps, vous ceinture par-derrière, vous pelote les seins, se frotte contre vous (…)»

[Notez, que les détails sordides commencent à apparaître à partir de Juillet 2011, ces détails qui ne sont pas dans son bouquin "Trapéziste" auquel elle nous renvoie elle même pour savoir ce qui s'est passé, et qu'elle dit avoir écrit pour se libérer]

et enfin les dernières versions, apparues sur canal + et le grand journal et le JT de TF1, dans lesquelles T. Banon veut distiller l'intention ou la préméditation.
elle rajoute qu'il a fermé la porte à double tour, laissé les clés sur la porte, mais l'a fermée à double tour. elle ne cesse de clamer, qu'elle est sûre et certaine qu'il l'aurait violée si elle n'avait pas eu de la chance.

Mais dans la version de "trapéziste" (version 2) je répète encore et encore, (elle nous renvoie elle même à ce bouquin si on veut savoir ce qui s'est passé, et en plus, elle dit l'avoir écrit pour se libérer) donc en principe elle y a tout dit. et donc là, il ne la pas suivie, et donc elle a pu ramasser ses affaires, son sac, son bloc note je suppose, et son magnétophone, elle a pu ouvrir la porte fermée à double tour, d'une serrure qu'elle ne connaît pas. l'était où le DSK pendant tout ce temps ??
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Écrit par : RiveGauche | 02.10.2011