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réveil

/ #9263 Intégration... mon œil !

2018-06-08 19:13

Un texte de Gilles Proulx

''Mon Verdun natal est malheureusement l’un des recoins les plus colonisés du Québec ! Laissez-moi vous raconter une scène survenue dimanche dernier.

Dans le restaurant Ben & Florentine de l’île des Sœurs, plein à craquer d’une clientèle majoritairement francophone, l’accueil se fait par un employé incapable de dire un mot en français. Tout le monde, en bons « CF » (Canadiens-français), avale la couleuvre.

Des gens, qui me reconnaissent, m’incitent à me plaindre de la situation ; donc, je prends le bâton et j’y vais. Laissés à eux-mêmes, ils auraient laissé tomber.

Engueulade

Une collègue du préposé english only prend sa défense. Elle me dit qu’il vient d’arriver au pays et qu’il suit des cours de français. Oui, mais ne peut-on pas lui apprendre le mot « bonjour » ? Pourquoi l’employer à l’accueil ? Je le sais trop bien : parce que les gens de Verdun vont plier l’échine et se laisser faire... Par ailleurs, ce restaurant affichait deux semaines plus tôt qu’il serait fermé pour la « fête de la Reine » (au diable, les Patriotes).

Le ton monte. Engueulade avec le patron qui invoque le bilinguisme canadien pour défendre le droit de parler juste l’anglais... On ne me reprendra plus à manger là.

J’ai conscience que bien des gens dans le restaurant en question ont assisté à la scène en se disant : « Quel extrémiste ! » Au contraire, c’est le fait de mettre au service à la clientèle une personne ne s’exprimant pas en français qui est extrémiste. Je vous encourage à faire exactement comme moi partout où une situation similaire se présente. Ne vous gênez pas.

À l’heure où les trois partis politiques se démènent pour nous rassurer comme quoi ils vont tout faire pour franciser les néo-Québécois, il faut se rappeler qu’avant tout, pour que l’intégration fonctionne, il faut toujours exiger le service en français... toujours !''

Mon grain de sel...

Sur une note plus personnelle, j'ajoute au texte de M. Proulx pour les incultes comme le patron de ce restaurant, que le français est la langue officielle du Québec depuis le 31 juillet 1974, tout d'abord par l'adoption par l'Assemblée Nationale de la loi 22, et ensuite par l'adoption par l'Assemblée Nationale de la loi 101. Dans son discours sur la loi 22, Robert Bourassa a déclaré ceci : « C'est après 200 ans d'ambiguïté que le gouvernement québécois, que mon gouvernement, a décidé d'exprimer son intention de faire du français la langue officielle. Si aucun gouvernement avant le mien n'avait décidé de le faire, c'est que le problème n'est certainement pas facile. Mais je crois qu'il était temps, dans le contexte où nous vivons en Amérique du Nord, avec le développement des communications, avec une certaine dénatalité qui réduit la proportion des francophones au Canada, je crois qu'il était temps pour un gouvernement responsable, même si le geste peut causer certains problèmes pratiques et immédiats et peut causer une certaine inquiétude chez les minorités au Québec, il était tout à fait légitime pour le gouvernement que je dirige, d'énoncer ainsi son intention de faire du français la seule langue officielle. »

Au Québec on parle français, c'est la loi !

Maikan