PÉTITION BERGER BLANC


Visiteur

/ #4618 VOILÀ BERGER BLANC ! Enquête Mauvais Berger sur le site tou.tv à Radio-Canada

2011-12-09 07:07


Un reportage choc diffusé sur les ondes de Radio-Canada dans le cadre de l'émission « Enquête » a dévoilé les dessous cruels de la fourrière municipale de la Ville de Montréal, le Berger Blanc.

BRAVO À LA SPA !


Un enquêteur de la SPA Canada a infiltré ce triste milieu. Pendant six semaines, il a occupé le poste de commis à l'entretien au Berger Blanc. Il s'occupait de nettoyer les cages, nourrir les animaux et a même assisté à deux reprises à des séances d'euthanasies de masse. Il a constaté à maintes reprises l'horreur vécue par les chats et les chiens pris en charge par cette fourrière à but lucratif.



La SPA Canada demande l'appuie du public pour venir manifester leur désaccord et demander au maire de Montréal de briser tout contrat avec le Berger Blanc et de ne plus faire affaire avec des compagnies à but lucratif pour prendre soins des animaux errants et sans foyer. Voir l'annonce de la manifestation pour plus d'information.






Quelques faits sur le Berger Blanc…


Les informations suivantes sont documentées et appuyées par des preuves vidéo, audio ainsi que des témoignages.


La maladie du Parvovirus est présente au Berger Blanc depuis une quinzaine d’années.
Comme aucune salle d’isolement n’est prévue à cet effet, une quantité importante d’animaux contractent et meurent de cette maladie hautement contagieuse. Les animaux malades ne se voient administrés aucun soin, à part le soin ultime : l’euthanasie!



Le taux d’euthanasie est très élevé.
De 80 à 200 animaux sont quotidiennement euthanasiés.



En plus d’être bâclées, les euthanasies du Berger Blanc ne sont pas pratiquées en présence d'un vétérinaire.
Lorsque l'investigateur a assisté à des séances d'euthanasies, aucun vétérinaire n'était sur place. La personne en charge d'euthanasier les animaux était un employé à l'entretien, qui n'est ni vétérinaire ni technicien en santé animale. Des animaux sont tués par injection intracardiaque (dans le cœur), une pratique peu courante. D'ordinaire les euthanasie se pratiquent par voie intraveineuse (dans les veines), une façon beaucoup moins douloureuse. Probablement à cause de son manque d'expertise, le responsable de l’euthanasies a parfois raté l’exécution et a dû se reprendre, laissant des animaux agoniser pendant de longues minutes, voir des heures avant de mourir. Il a été observé qu’il a recommencé jusqu’à 12 fois l’injection, ce que les experts vétérinaires et techniciens de la SPA Canada qualifient d’inconcevable.



Où les animaux terminent-ils?
À leur mort, les animaux sont empilés par les employés du Berger Blanc dans des conteneurs à ordure, situés dans la cour arrière de la fourrière. À quelques reprises, des preuves vidéo ont montré qu’après plusieurs heures passées dans ces conteneurs, des animaux étaient toujours en vie. Un camion de la compagnie RCI vide les conteneurs lorsqu’ils sont pleins. Il les apporte à un camion de vidange traditionnel, et celui-ci les achemine ensuite à un dépotoir. Les corps des animaux sont donc déposés avec les vidanges domestiques.



Le profit prime sur la qualité de vie des animaux


•La majorité des animaux sont tués après seulement cinq jours.
•Les animaux laissés en adoption sont presqu’automatiquement euthanasiés, sauf s’il s’agit de pures races ou de bébés.
•Le Berger Blanc n’offre aucun service de suivi de leurs animaux.
•Les cages sont très petites.
•Aucun programme de famille d’accueil n’est en place. Une chienne et ses chiots ont été euthanasiés, car il n’y avait pas de place disponible au Berger Blanc pour attendre les huit semaines nécessaire au sevrage des chiens et à leur adoption ultérieure. Il aurait été plus dispendieux de les garder pour cette période que le profit ensuite obtenu par la vente de ces animaux. Si un programme de famille d'accueil était en place, la vie de cette chienne et ses petits auraient pu être épargnée.
•Le Berger Blanc n’accepte pas de bénévole.
•Le Berger Blanc ne possède pas la machine pouvant détecter les micros puces. Celle-ci permettrait pourtant facilement de retrouver les propriétaires. Elle se détaille à seulement 500 $ environ.
•Le Québec est l'un des seul endroit d’Amérique du Nord où il est possible de générer un profit en opérant un refuge.
•Les animaux vendus ne sont jamais stérilisés, contrairement aux politiques en vigueur dans la majorité des autres refuges. Cette lacune contribue à la surpopulation des chiens et des chats.