Sauvons la Forêt de Taillard

On peut considérer que depuis hier 1er novembre 2017, QUADRAN a vécu, en ce qui concerne ses activités de production énergétique terrestres, en métropole et outre-mer.

En effet, les négociations de cession entamées au mois de juin ont abouti, et depuis hier, c' est DIRECT ENERGIE qui est aux commandes, comme le confirme le communiqué de presse diffusé ce 31 octobre. Ainsi, DIRECT ENERGIE (ex. POWEO) devient le premier groupe alternatif dans la fourniture d' énergie, en intégrant les actifs de QUADRAN dans l' éolien terrestre, le solaire, l' hydraulique et le biogaz. Cette acquisition s' inscrit dans la stratégie d' intégration verticale menée par DIRECT ENERGIE, et vient renforcer sa présence dans les activités de production électrique. A noter que dans notre région, DIRECT ENERGIE avait déjà acquis en 2016 la centrale thermique de Blayet dans l' Allier (403 MW de puissance). Le groupe n' est donc pas exclusivement présent dans les énergies "vertes", loin de là, puisqu' il est aussi opérateur dans la construction de la centrale gaz de Landivisiau en Bretagne. Cela devra lui permettre d' équilibrer sa production par manque de vent ou de soleil, tout en émettant du CO²...

Concrètement, DIRECT ENERGIE récupère donc les 500 MW de capacité de production de QUADRAN, en même temps que 200 collaborateurs à peu près, répartis sur toute la France. QUADRAN conserve seulement ses actifs dans l' éolien offshore, avec son projet d' éolien flottant à Port la Nouvelle, qui n' est pas dans "la corbeille de la mariée"... La cession a été finalisée pour un montant encore inconnu, mais selon les chiffres de juin, de l' ordre de 300 millions d' euros, assortis d' un complément variable, en fonction des projets qui aboutiront, ou pas...

Le PDG de DIRECT ENERGIE, Xavier CAïTUCOLI, a déclaré : "L' ensemble des collaborateurs de DIRECT ENERGIE se réjouit d' accueillir les équipes de QUADRAN. Cette acquisition illustre l' agilité et la capacité du groupe à mener des projets ambitieux de croissance. DIRECT ENERGIE, qui va, dans les années à venir, investir de façon continue et durablement dans les actifs clés de la transition énergétique"... Gageons cependant que tout cela ne se fera qu' au gré de la rentabilité financière des projets, car DIRECT ENERGIE est avant tout un marchand d' électricité... On peut tout de même se demander si, localement, les zélés promoteurs du projet des "Ailes de Taillard" ont bien pris tout cela en compte ?

Ce document, réalisé par Jacques PIELTIN, ingénieur EDF retraité, est très instructif et peu éclairer notre propre projet local, à bien des égards. Il est téléchargeable sur votre ordinateur :

www.lejsl.com/pdf/900e4c6a-b5f8-4bd3-81d9-b5edccbf330e/document.pdf

Le diaporama ci-dessus a été retiré de la circulation par le "Journal de la Saône et Loire" qui a sans doute subi des pressions. J' essaie de le retrouver par une autre voie. Avec mes excuses.

Vous avez une possibilité d' accès sur :

https://good-btp.com/electricien/edition-montceau

puis cherchez l' article "des habitants se mobilisent contre le projet éolien/12406/

enfin cherchez le rectangle brun "Des éoliennes à Saint Bérain sous Sanvignes ?"

et cliquez pour télécharger...

Bonne vision.

Premiers froids, premières tensions sur le réseau :

Nous connaissons depuis quelques jours une mini-vague de froid qui, pour modeste qu' elle soit, créé déjà des soucis à RTE (réseau de distribution) et ENEDIS (fournisseur principal) et leur "maison-mère" EDF. 

Si l' on examine les données de RTE pour la journée, la consommation française totale nécessite, selon l' heure, entre 54 000 MW de puissance au minimum, et 76 000 MW en pointe. Cela n' a rien d' extraordinaire ; oui, mais voilà, 21 réacteurs nucléaires sur 48 sont en "arrêt planifié" ou "arrêt fortuit" (St Alban 2), ce qui fait que la puissance nucléaire disponible plafonne à 41 000 MW, alors que nous avons 63 000 MW de puissance installée. 

Et les renouvelables alors ? En cette saison la production solaire est assez limitée, et la production éolienne ne donne guère de résultats faute de vents suffisants : sur 12 000 MW installés, elle donne entre 1500 et 1900 MW de puissance, ce qui est peu...

Alors que fait-on pour satisfaire la demande : d' abord on tire au maximum sur les centrales thermiques, gaz, le peu de fuel qui nous reste, et même les vieilles centrales à charbon polluantes. On essaie aussi de faire "donner" au maximum les turbines hydrauliques, mais comme il n' a pas plu depuis longtemps, les retenues sont au plus bas... Pour le reste, la France compte sur ses voisins, et elle est actuellement importatrice d' électricité tout au long de la journée (flux d' échanges importateur net, entre 2000 et 9000 MW de puissance selon l' heure). Là on ne regarde plus s' il s' agit d' électricité polluante de centrales charbonnières allemandes, qui émettront allégrement CO² et particules fines...

Monsieur HULOT acte le report de l' objectif de réduction du nucléaire prévu pour 2025 :

C' est là une vraie prise de conscience de notre Ministre de l' Ecologie, qui avait pourtant mis ses pas dans ceux de sa consoeur Ségolène ROYAL, comme son patron Emmanuel MACRON avait mis les siens dans ceux d' HOLLANDE pour les questions énergétiques. Oui mais voilà, RTE a prévenu notre Ministre HULOT que si l' on persistait à réduire la part du nucléaire à 50% dès 2025, cela entraînerait une hausse des émissions de CO², comme le montre bien la situation de ces derniers jours, où l' indisponibilité massive de réacteurs nucléaires entraine des tensions sur les réseaux et les marchés de l' électricité, alors que nous sommes loin d' être au coeur de l' hiver.

Alors, entre deux maux, il faut choisir le moindre, soit respecter les objectifs climatiques de la COP 21 alors que va se réunir la COP 23 à Berlin, soit respecter les promesses de campagne de HOLLANDE, réaffirmées par MACRON, de réduction du nucléaire... Il est évident que le choix est gênant pour Monsieur HULOT, mais la promesse sur le nucléaire était-elle tenable ? Personne dans l' ancien ou le nouveau gouvernement ne s' en était réllement soucié, jusqu' à ces derniers jours. Nicolas HULOT a donc choisi de reporter sinae die la réduction du nucléaire (à 2030 ou 2035, plutôt la seconde date, selon les experts) et de tenter de décarboner encore la production électrique pour sauver le climat, en gardant plus de nucléaire que prévu. Ce choix, qui nous paraît marqué du sceau du bon sens ne satisfait évidemment pas les "ayatollahs verts" comme Yannick JADOT, qui est aussitôt monté au créneau pour crier à la trahison : mais ces "Verts" là, que représentent-ils aujourd' hui ? 

Cependant, Monsieur HULOT se trompe aussi dans ses analyses et les perspectives futures :

Lorsqu' il cherche à expliquer l' échec du plan 2025 de "dénucléarisation", il dit que c' est à cause de notre retard dans le développement des énergies renouvelables, qui ont rencontré trop d' obstacles sur leur chemin. D' abord ce n' est pas entièrement vrai, car le solaire a cru à un rythme rapide depuis 6 ans, et si l' éolien a pris un peu de retard, c' est d' abord parce qu' il n' a pas fait la preuve de son efficacité, outre le fait qu' il soit parfois mal accepté par les populations. En effet, vous pouvez, Monsieur HULOT, continuer à multiplier les éoliennes en défigurant nos plaines, nos campagnes et nos montagnes, lorsqu' il n' y aura pas de vent, nous serons toujours aussi peu avancés : sans vent, une éolienne ne produit rien, si vous prenez 1 million d' éoliennes, ce sera toujours rien. Il ne faudrait pas oublier que la production éolienne reste aléatoire, et que l' électricité produite n' est guère stockable, sauf marginalement, ou alors cela coûte très cher.

Alors vouloir chercher des moyens pour développer encore plus d' éolien, cela ne sert à rien, on le voit bien cette semaine. Seules les centrales nucléaires, à rénover certes, pourront réellement nous permettre de faire face à nos besoins électriques, et lorsque certaines seront trop vieilles ou dangereuses, il faudra les fermer, mais pour les remplacer par d' autres moyens pilotables de production électrique, qu' il faudra bien s' engager à construire. Il faudra sans doute habituer aussi les français à consommer moins d' électricité, mais pour cela, Monsieur HULOT, il faut les aider, et avec vos véhicules électriques, je ne suis pas sûr qu' on en prenne le chemin !!!

Je suis actuellement en train de traverser l'Allemagne !!! Vous pouvez pas savoir comme j'ai mal à la tête à cause des éoliennes et en plus l'eau est imbuvable à cause de la polution des éoliennes et en plus il y a plein de centrales à charbon ici ! 

(Ceci etait une blague )

Oui je suis actuellement en Allemagne, oui il y a bien des éoliennes de partout mais non je n'ai pas mal à la tête ! Personne ne c'est plaint une seule fois des éoliennes et les allemands eux mêmes non plus ! L'eau est très bonne et comme par hasard j'ai vu aucune centrale à charbon que ce soit à Dresde, Berlin ou les autres villes est-allemande ! 

Alors vive les éoliennes et que celle de Taillard ce fasse le plus vite possible ! Vos arguments sont infondés chers opposants et vous dites que des mensonges depuis 10 ans sur les maladies et quelquonques pollutions !

Vive les éoliennes, vive les picatios, vive Taillard et vive le futur ! 

#2582: Bonjour - Vive les éoliennes ! !! 

Vous aimez les éoliennes, soit, c' est votre droit : mais vous n' avez aucun droit à les imposer à ceux qui n' en veulent pas ou ne croient pas un instant à leur efficacité. Et si vous êtes tellement persuadé que nous racontons des mensonges, pourquoi n' avez-vous pas contre-argumenté sur des bases de savoirs objectifs, ce qui aurait été plus efficace que vos affirmations à l' emporte-pièce ! 

Que répondez-vous, par exemple, aux arguments de l' "Académie des Sciences" d' avril 2017 qui critique les énergies renouvelables intermittentes ? (Vous trouverez facilement cet avis sur internet).

Si vous n' avez pas vu de centrales thermiques en Allemagne, alors comment expliquez-vous que l' Allemagne produise plus de 40% de son électricité à partir du charbon ? Ce sont des statistiques officielles européennes et allemandes qui le disent, il est tout de même difficile de les nier. Et pour les pollutions de l' eau, les désordres possibles sur les sources, ce n' est sans doute pas le cas partout, mais pour Taillard, on vous dit qu' il y a un gros risque, d' abord pour les sources privées qui n' ont pas été prises en compte dans l' étude hydrogéologique, mais aussi pour les sources du réseau public, Saint-Sauveur, Vanosc, voire celles de Burdignes et d' une partie de Riotord...

IL N' EST PIRE AVEUGLE QUE CELUI QUI NE VEUT PAS VOIR, etc...

#2582: Bonjour - Vive les éoliennes ! !! 

T'es en Allemagne, grand bien te fasse, restes-y !

Dernière minute :

La CDNPS (Commission Départementale de la Nature, des Paysages et des Sites) s' est réunie cet après-midi à Saint-Etienne pour formuler un avis sur le projet éolien des Ailes de Taillard. Cette commission est formée de 20 personnes désignées par arrêté prefectoral, 5 représentants de l' administration, 5 représentants des Collectivités territoriales, 5 personnalités qualifiées, et 5 personnalités spécialisées sur les projets éoliens, dont deux représentants des opérateurs éoliens.

Le résultat du vote est le suivant : 18 présents ont pris part au vote,

                                                            3 abstentions,

                                                            7 voix favorables au projet,

                                                            8 voix contre le projet.

C' est donc un AVIS DEFAVORABLE qui a été ainsi formulé, propre à éclairer la décision de l' autorité préfectorale, après l' AVIS DEFAVORABLE du Bureau du PNR du Pilat, le 10 mai 2017, et l' avis défavorable de Madame l' Architecte des bâtiments de France, pris avant l' enquête publique. 

Tous ces avis démontrent, s' il en était besoin, qu' une prise de conscience des aspects contestables et néfastes du projet de la "SAS Les Ailes de Taillard" s' est faite, comme vous pouvez le constater sur le court document vidéo ci-joint :

https://youtu.be/rXWxXkR-_gg

Il appartient maintenant à l' autorité décisionnaire de peser tous ces éléments pour prendre une décision...

#2582: Bonjour - Vive les éoliennes ! !! 

Alors, grand voyageur, tu te ballades vers ces terres de l' Est ?

Surtout, Quentin, (ou L. O., on t' a reconnu), ne t' égares pas, mets bien tes pieds dans des sentiers praticables, et reviens nous, ou pas, régénéré de ce que tu auras découvert. A priori, pas l' orthographe de ta langue maternelle, mais peut-être apprendras-tu la grammaire allemande, ou la langue tchèque, si ton séjour se prolonge un peu ?

Désolé de t' apprendre de mauvaises nouvelles, mais les éoliennes viennent de prendre un coup dans les pales, ici :

- avis défavorable du CDNPS pour le projet de Taillard,

- jugement donnant raison à l' armée pour interdire le projet de Valprivas-Bas en Basset,

- arrêté du Préfet de la Loire pour refuser le projet des Monts de La Madeleine...

Ne cauchemardes tout de même pas trop, ami Quentin, ou noies ton chagrin dans le schnaps.

Cet article paru ce 10 novembre 2017 dans "Le Monde" devrait être lu par tous les citoyens soucieux d' y voir plus clair sur les questions énergétiques... A noter que le journaliste explique, mais ne partage pas obligatoirement tous les points de vue du Ministre...

Voir :

http://huet.blog.lemonde.fr/2017/11/10/nucleaire-les-chiffres-et-les-mots-dhulot/

Une semaine d' hiver déjà difficile pour la production électrique française :

Pour se rendre compte, il suffit d' aller surfer sur le site "eco2mix/RTE", comme par exemple aujourd'hui Jeudi 16 novembre, ou hier Mercredi. Les températures extérieures sont assez basses, comme il est normal en cette saison, nous consommons beaucoup d' électricité, en gros il faut à peu près 56 000 MW de puissance aux heures creuses de la nuit, et 75 ou 76 000 MW aux heures de pointe (vers 19 heures). 

Pour couvrir cette consommation, EDF et ses co-producteurs disposent de 42 000 MW de nucléaire, plusieurs centrales étant toujours en arrêt programmé pour diverses raisons, dont les 4 "tranches" de Tricastin arrêtées sur injonction de l' ASN pour permettre un renforcement de la digue de protection de la centrale (fin des travaux prévue d' ici 2 à 3 semaines) ; outre le nucléaire, on peut compter sur une puissance variable d' hydraulique, entre 11 et 13 000 MW au maximum, les reserves d' eau étant basses ; ajoutons à cela entre 10 000 et 12 000 MW de thermique classique, car de vieilles centrales ont été fermées depuis le dernier hiver (ex : Cordemais) ; il reste les EnR, mais seul le biothermique est pilotable, et donne moins de 800 MW de puissance. Le solaire ne donne que pendant la journée, et assez peu en hiver, environ 400 MW ces derniers jours en plein midi ; pour l' éolien c' est bien plus aléatoire, ces deux derniers jours, c' était entre 800 et 1800 MW au maximum, c' est à dire entre 6,5 et 15% de la puissance installée, car il y a peu de vent...

Face à cela, nous ne sommes pas en mesure de satisfaire la demande, et depuis 15 jours nous importons de l' électricité, entre 6 000 et 9 000 MW de puissance aux heures de pointe. Cette situation créée des tensions sur le marché EPEX/Spot, et selon les heures, les prix flambent : ainsi, sur les deux derniers jours, ils s' établissaient entre 54 et 185 euros/MWh, selon les fournisseurs et les heures. Cela nous a conduit à acheter massivement de l' électricité allemande carbonée (les prix allds étant les plus bas). Bien sûr, comme faute d' éolien on tire sur nos centrales thermiques, les émissions de CO² ont fait un bond à plus de 100 grammes/KWh...

Dans ce contexte, le Comité Central d' Entreprise d' EDF fait un communiqué qui annonce clairement de gros risques de coupures électriques dès cet hiver :

Ce communiqué, diffusé hier 15 novembre, confirme et reprend en gros celui de RTE la semaine passée, mais en lui donnant une tonalité beaucoup plus alarmiste et sans doute plus proche de la réalité, car il émane des gens de terrain, représentés au CCE par tous leurs syndicats, sans exceptions.

Leur démonstration, c' est qu' en cas de vague de froid telle que celle de l' hiver dernier, pourtant pas catastrophique, cela ne passerait pas : en effet, le 25 janvier 2017 à 19h, la demande avait été de 93 000 MW, et il ne restait que 1 000 MW de marge de sécurité. Actuellement, la capacité de production a diminué de 2 400 MW suite à la fermeture de deux centrales au fuel. Des centrales nucléaires resteront indisponibles pour faire face aux opérations programmées de contrôle décennal ou pour des raisons de sécurité ; si certaines pourront redémarrer avant fin décembre, ce ne sera pas le cas général. Pour le reste, on ne peut pas compter sur une production hydraulique habituelle, faute de réserves d' eau suffisante dans les barrages. Quand aux moyens des EnR, le communiqué énonce clairement que "les intermittentes non-pilotables (photovoltaïque et éolien), avec un taux de disponibilité de 15 à 25% sont peu ou pas mobilisables à la pointe". Et je trouve que le CCE donne des chiffres encore trop optimistes ! Il restera l' appel aux importations des pays voisins, mais elles sont techniquement limitées par la capacité des interconnexions (environ 12 000 MW au maximum), et par les aléas climatiques qui toucheront les autres pays au même moment (rappel, le 25 janvier 2017, vers 19 h, il n' y avait pas plus de vent en Allemagne, en Espagne qu' en France, mais il y faisait aussi froid...).

Les propositions du CCE-EDF pour empêcher le scénario catastrophe :

- Revenir à la mission première d' EDF et assurer le service public de la fourniture électrique, à l' opposé de la logique d' effacement (c à d les coupures et délestages de clients).

- Conforter le mix électrique français peu émetteur de CO² en s' opposant à la fermeture de moyens de production pilotables : le thermique, dont le palier charbon menacé à très court terme, comme aussi la centrale de Fessenheim, sont emblématiques de choix déraisonnables.

- Conserver les concessions hydrauliques dans le giron d' EDF et ne pas céder aux injonctions de Bruxelles qui veut imposer leur "don" au secteur privé, alors que les principes d' efficacité et de sécurité doivent compter avant tout. Par exemple, l' hydraulique assure le secours électrique aux centrales nucléaires...

- Engager sans tarder la construction de nouveaux moyens de production thermiques, nucléaires et hydrauliques :

= Thermique : CCG (cycle combiné gaz) et biomasse ;

= Nucléaire : EPR nouveau modèle ;

= Hydraulique : STEP (station de transfert d' énergie par pompage).

Suit une énumération de ce qui se produirait si l' on ne met pas en oeuvre les recommandations du CCE. Pour ma part, je note qu' à aucun moment le CCE-EDF ne propose un renforcement des moyens de production intermittents, ce qui est très clair...

Ce communiqué peut être retrouvé aisémment sur internet.

#2588: LUG - SUR LE FRONT DE LA PRODUCTION ELECTRIQUE, COMMUNIQUE DU CCE-EDF... 

Le communiqué ci-dessus peut être reçu grâce au lien ci-dessous :

edf_cce_61_1.pdf  (à reproduire dans la "fenêtre" de demande)

Le raccordement de la batterie géante de MUSK en Australie :

La presse internationale s' est fait l' écho ces derniers jours, de la plus grande batterie du monde, projet porté par le milliardaire américain Elon MUSK, PDG de TESLA. Cette "batterie" a été raccordée vendredi en Australie-Méridionale pour pallier les carences de son réseau électrique avec de l' énergie "propre", ont annoncé les autorités. En effet, la région avait été entièrement privée d' électricité l' an passé, suite à des vents violents et des pluies diluviennes. 

Un "gigantesque" projet a donc vu le jour, associant le producteur éolien français NEOEN et l' entreprise TESLA, d' Elon MUSK, spécialiste de l' automobile électrique de luxe, et donc des batteries. Il s' agit de la construction d' un parc éolien géant, dans une zone à peu près désertique, donc il n' y a pas d' habitants pour subir des nuisances, et d' un ensemble de batteries lithium-ion, construit en un peu moins de 100 jours. Concrètement, ces batteries powerpack de Tesla sont capables de stocker de l' énergie, par connection avec le parc éolien de NEOEN à Hornsdale. Ce stockage nous est présenté comme une des clés de la transition énergétique, en ce qu' il permet d' absorber le surplus d' électricité produite à certaines périodes pour le réinjecter sur le réseau au moment où la demande électrique est très forte, et que le vent n' est pas suffisant.

Ce projet nous est donc vanté comme la clé qui permettrait de pallier les pénuries d' électricité et de faire face à la forte demande durant les chaleurs de l' été austral (climatisation), comme en ce moment. TESLA dit espérer que ce stockage servira de modèle pour le monde entier, et ajoute que la rapidité de réalisation "montre qu' une solution énergétique durable est possible"...

Ce que MUSK ne dit pas :

Sa "batterie géante" a une capacité de 100 MW/129 MWh : si on divise 129 MWh par 100 MW, on trouve 1,29 heure, ce qui signifie que la batterie à pleine charge se vide totalement en un peu plus d' une heure ! Il ne faut pas que la panne de vent dure trop longtemps : cette batterie peut aider à palier le passage d' un nuage pour le solaire, ou une petite, toute petite saute d' humeur du vent. Elle peut aussi aider à éviter un effondrement brutal du réseau en cas de chute instantanée du vent. 

Mais pour un stockage de masse, sur la durée, on ne peut pas compter sur un tel système : ainsi pour stocker 2 jours de consommation électrique française, il faudrait utiliser la totalité de la production mondiale de lithium pendant 10 ans, pour parvenir à construire les batteries nécessaires. (sans rien laisser pour les autres pays)

Et ce que personne ne dit : COMBIEN CE PROJET A-T-IL COUTE, A COMBIEN REVIENT LE MWh AINSI PRODUIT PUIS STOCKE ?

Alors un peu de modestie, Monsieur MUSK, votre projet n' est pas très sérieux !!!

on est en decembre , le pere Noel va bientot passer

#2591: Decembre -  

Mais le Père fouettard aussi : pour qui ?

A FUKUSHIMA, le tsunami été une catastrophe horrible qui a fait au moins 20 000 victimes, suivi de l' accident nucléaire de la centrale de Daiichi. 

Mais trop souvent, une exploitation fallacieuse de cette catastrophe a été faite, visant à mettre à la charge du nucléaire les victimes de ce phénomène naturel que fut le tsunami.

Il est temps de mettre les choses au point, ce que fait Jean-Pierre RIOU du "Mont Champot" :

http://lemontchampot.blogspot.fr/2017/12/

Ce document intitulé "retour-fukushima" vous permettra, document à l' appui, de vous faire une idée plus exacte de la réalité, telle qu' elle est vérifiée par les plus hautes instances scientifiques internationales.

Bonne lecture.

Au seuil de cette année 2018, bonne année et souhaits de bonheur et santé à tous ceux qui nous lisent, anti-éoliens ou autres, car le jour de l' an doit rester un jour de paix.

La tempête CARMEN a développé des vents en rafales allant jusqu' à 130 Kms heure sur l' Ouest du pays : l' une des éoliennes du parc de Bouin en Vendée n' a pas supporté... Et il ne s' agit que de machines d' un peu moins de 70 mètres de hauteur !

Voyez : dlvr.it/Q8Rw9z

#2595: Zéphyr - CARMEN N' AIME PAS LES EOLIENNES 

Renseignements pris, il s' agit d' une éolienne NORDEX N80 de 2,5 MW et 103 mètres en bout de pale, 62 mètres de hauteur du mât, 260 tonnes de poids. L' accident donne lieu à enquête, car cette éolienne, installée en juin 2003, avait déjà subi la tempête Xythia sans incident, avec des vents plus forts que ceux de Carmen. Il serait légitime de profiter de l' accident, qui n' a pas fait de victime, alors que ce parc est l' objet de visites organisées, pour revoir les exigences techniques des éoliennes et renforcer les contraintes dans le cadre des "études de danger" (distances aux routes, aux sentiers de randonnées, aux pistes de ski et raquettes...).

Désolé pour le lien indiqué hier, il n' est pas fonctionnel : si vous voulez voir des articles et photos, tapez seulement : "Carmen - eolienne", et vous aurez le choix...

J' adresse cette vidéo des associations écologistes du sud Aveyron en dédicace aux prétendus écologistes de Burdignes et d' ailleurs, en espérant que certains des propos tenus leur ouvriront les yeux, si c' est encore possible, et s' il leur reste une once de sens critique...

https://www.youtube.com/watch?v=OMm8gtmrSko

Bonne vision et méditation...

#2596: Zéphyr - Re: CARMEN N' AIME PAS LES EOLIENNES 

Un lien video est désormais fonctionnel, on peut trouver aussi une video de FR3 sur internet, avec une absence d' explication des experts de NORDEX sur cette rupture de mât, il était prévu pour résister à des vents de 200 kms/h, et on ne relève pas de faiblesse du métal. On va donc chercher vers les relevés informatiques pour voir si l' éolienne s' était bien mise "en drapeau" comme elle aurait dû...

Lien : "https://www.youtube.com/watch?v=twkDQ-TmhAg"

Un site numérique vient d' être créé, permettant de lire en direct sur une carte, accompagnée de données statistiques, les sources de production électriques des différents pays (surtout européens) et les émissions instantanées de CO², à la fois globales par rapport au "mix" électrique de chaque pays, et pour chaque moyen de production, indépendamment des autres. 

Cet outil fournit donc une foule de renseignements, en intégrant en particulier les émissions "grises", c' est à dire inhérentes à la construction, au démantèlement, etc..., de chaque mode de production.

Qu' est ce que cela démontre ?

- Tout d' abord que la France est la plus faible émettrice de CO² en Europe, avec la Suède, l' une grâce au nucléaire, l' autre à l' hydraulique...

- Que vouloir abaisser encore les émissions de CO² électriques est une utopie coûteuse et vaine, car nous ne pourrons jamais faire mieux, et remplacer le nucléaire par de l' éolien, c' est substituer un "cheval aveugle à un cheval borgne", c' est dans d' autres domaines qu' il faudrait agir...

- Que l' Allemagne, qui vient officiellement de renoncer aux objectifs de la transition énergétique qui lui étaient fixés, continue massivement à produire de l' électricité carbonée, et donc à nous polluer !

Bien d' autres précisions vous seront données aussi :

"https://www.electricitymap.org/"

Les résultats des premiers appels d' offres des parcs éoliens de 7 machines ou plus devraient bientôt être connus pour les projets déposés au 1er décembre 2017, en France. La tranche ouverte au concours était de 500 MW de puissance installée ; certaines indiscrétions permettent de croire que des propositions ont été faites à des niveaux assez bas, de l' ordre de 45 à 50 euros du MWh.

En Allemagne, le 3ème appel d' offres a été publié en décembre, pour 1000 MW de puissance installée. Les prix sont en baisse très nette, entre 22 euros/MWh pour le plus bas et 38,20 pour le plus élevé. La moyenne des offres est en repli d' environ 5 euros/MWh par rapport à l' appel d' offres précédent, il y a 6 mois.

Si de tels prix étaient confirmés pour la France, bien des projets ne seraient plus rentables du tout...

A noter que tous les parcs retenus sont localisés dans l' est et le nord de l' Allemagne, il n' y a qu' un lauréat en Bavière, aucun dans le Bade-Wurtemberg.